Muay-thai (Ligue 225 fight show) : For-mi-da-ble Oly, champion d’Afrique Wbc

Oly Lamachine, entouré des promoteurs, une belle promesse pour la Côte d’Ivoire. (DR)
Oly Lamachine, entouré des promoteurs, une belle promesse pour la Côte d’Ivoire. (DR)
Oly Lamachine, entouré des promoteurs, une belle promesse pour la Côte d’Ivoire. (DR)

Muay-thai (Ligue 225 fight show) : For-mi-da-ble Oly, champion d’Afrique Wbc

Le 01/03/21 à 08:45
modifié 01/03/21 à 08:45
Dix-huit boxeurs, neuf combats, quatre professionnels et cinq amateurs, l’attente fut longue. Mais finalement, le public du Palais des sports de Treichville n’a pas boudé son plaisir. En amateur, tout comme chez les professionnels, les combats ont tenu toutes leurs promesses.

Surtout le combat vedette qui opposait l’Ivoirien Guy Roland Oly alias Oly la machine et le Camerounais Fofé Tchiofo Pierre Eric dit Billy Black, dans le cadre de la ceinture de champion d’Afrique version Wbc Muaythai.

Dans le duel annoncé houleux contre le Camerounais, l’Ivoirien a été for-mi-da-ble ! Oly la machine a rendu fou de joie le public. En moins de deux minutes, il a broyé Billy Black. Le combattant camerounais, qui est allé s’installer au Togo pour donner une impulsion plus forte à sa carrière, avait montré quelques velléités à l’entame. Mais il s’est vite écroulé comme un château de cartes.

L’intention de Billy Black était claire: il voulait prendre Oly la machine de vitesse, en tentant un premier tchap ha (saisie de la jambe), sans succès. Pendant ce temps, Oly prend la mesure de son adversaire et le pousse jusque dans un coin du ring pour lui faire vivre 60 secondes de calvaire. Il envoie d’abord un high kick (jambe droite-gauche). Enchaîne à l’abdomen, à la tête, crochet et uppercut (soi dao) ! Le challenger d’Oly s'étale sur le ring.

Français, Libanais, Ivoiriens, tous étaient en transe dans la salle du Palais des sports de Treichville. A leur tête, Alain Richard Donwahi, ministre des Eaux et Forêts, mais aussi le maire de Cocody, Jean-Marc Yacé. Danho Paulin, ministre des Sports, bousculé en cette période de campagne relativement aux législatives, n’a pas attendu le combat vedette. Sûrement qu’on va lui faire le compte rendu et c’est sûr qu’il va s'en mordre les doigts. Tellement Oly la machine a fait honneur au drapeau ivoirien.

Oly, un phénomène montant

En venant à cette finale pour le titre de champion d’Afrique version Wbc Muay-Thai, certains n’avaient aucune idée de ce que représentait véritablement le champion ivoirien. Oly la machine est un véritable phénomène.

Ses supporters se comptent par milliers. On pouvait les voir dans la salle, hommes, femmes, vieux, jeunes, filles et garçons. Plusieurs parmi eux portaient un t-shirt sur lequel était gravé « Oly Lamachine ». « Il est imbattable, trop fort ce garçon. Il est super entraîné. C’est sûr, il va rapporter plusieurs lauriers à la Côte d’Ivoire », confie un technicien dans la salle.

C’était renversant. Tout le monde voulait le toucher. « Ma joie est indescriptible. Je voulais cette ceinture qui m’ouvre les portes du championnat du monde. Cela fait 12 ans que je pratique la boxe thaïlandaise et il est temps que je franchisse tous les paliers. Je voulais marquer un grand coup et mettre la lumière sur notre pays. Je suis heureux que cela se fasse dans une salle aussi surchauffée. En tout cas, merci au public qui a été déterminant dans cette victoire. Un grand merci au promoteur Patrick Atlan et la Wbc Afrique pour l’occasion qu’ils m’ont donnée », a déclaré Oly la machine.

Au cours de la même soirée, le Togolais Arouna Brahim a remporté la ceinture du championnat du monde Wbl face au Franco-Tunisien Kemal Altinpinar, après blessure de l’adversaire. Tandis que Hahiva Koblan du Togo récupérait la ceinture mondiale Wbl des lourds légers devant l’Algérien surnommé le bulldozer.


Le 01/03/21 à 08:45
modifié 01/03/21 à 08:45