Taekwondo (décès) : L'hommage de la Fitkd et la gendarmerie à grand Me Wallace

Ensemble, gendarmes et taekwondo-in ont rendu un hommage appuyé à l'illustre disparu. (DR)
Ensemble, gendarmes et taekwondo-in ont rendu un hommage appuyé à l'illustre disparu. (DR)
Ensemble, gendarmes et taekwondo-in ont rendu un hommage appuyé à l'illustre disparu. (DR)

Taekwondo (décès) : L'hommage de la Fitkd et la gendarmerie à grand Me Wallace

Le 26/02/21 à 16:53
modifié 26/02/21 à 16:53
Le général de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, Commandant supérieur de la gendarmerie ; son prédécesseur, le général Nicolas Kouakou, toute la hiérarchie de la gendarmerie nationale ont organisé le jeudi 25 février, à l’Ecole nationale de gendarmerie à Cocody, une cérémonie d’hommage à Me Wallace, de son vrai nom, Mamadou Diomandé (ceinture noire, 6e Dan Kukkiwon).

Un grand pratiquant et formateur d’arts martiaux et de Taekwondo arraché à l’affection de tous le 14 février dernier, à l’hôpital militaire d’Abidjan. Avec eux, il y avait la communauté du Taekwondo en Côte d’Ivoire conduite par les ministres Bamba Cheick Daniel, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) et Gaston Ouassénan Koné, président d’honneur de ladite fédération.

A cette occasion, le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, lui a décerné, à titre posthume, la médaille de Chevalier de l’Ordre national. Les insignes ont été remises séance tenante à sa famille.

Les insignes et un dobock doré ont été remis à la famille. (DR)
Les insignes et un dobock doré ont été remis à la famille. (DR)



La Fédération ivoirienne, à travers son président, a fait de même en remettant un dobock (tenue de combat) doré, à la famille. Que d’émotions sur la place d’armes de l’école ! L’idée de savoir que c’est dans cette école supérieure de gendarmerie que la Fédération ivoirienne de taekwondo a vu le jour, dans les années 1970. A l’époque où le général Ouassénan était le patron de cette auguste école, a donné plus de sens à la cérémonie que l’on a voulu un peu sobre, à cause de la pandémie de Covid-19.

Justement, c’est à cette période que Me Wallace a intégré le corps des gendarmes (1972), où il a fait ses armes en tant qu’athlète, mais surtout en qualité d’entraîneur formateur. Et ce, jusqu’en 2005, date à laquelle il a été autorisé à faire valoir ses droits à la retraite. « Un grand maître ne meurt pas. Il disparaît », a rappelé Me Alexandre M’Bahia, président de la section taekwondo de la Société omnisports de l’armée (Soa).

Le président Bamba Cheick Daniel, à son tour, est venu accentuer les faits d’armes du défunt. Quand le général Alexandre Apalo a rompu le protocole pour faire un témoignage et dire des remerciements à l’endroit du défunt. « Grand maître, le sport que tu nous as enseigné, a renforcé notre éducation primaire. Cela nous a appris à nous battre dans la vie », a-t-il dit.

Juste après, un véhicule des pompes funèbres est venu chercher la dépouille pour la prière mortuaire avant l’ultime séparation, au cimetière de Williamsville. Adieu, maître. Repose en paix.



Le 26/02/21 à 16:53
modifié 26/02/21 à 16:53