Autonomisation des femmes : La municipalité de Danané appuie le projet de vulgarisation du riz local

Le maire de la ville de Danané (à gauche en tenue de la région) veut également associer à la promotion de l'autonomisation des femmes, celle de la culture Dan.
Le maire de la ville de Danané (à gauche en tenue de la région) veut également associer à la promotion de l'autonomisation des femmes, celle de la culture Dan.
Le maire de la ville de Danané (à gauche en tenue de la région) veut également associer à la promotion de l'autonomisation des femmes, celle de la culture Dan.

Autonomisation des femmes : La municipalité de Danané appuie le projet de vulgarisation du riz local

Le 24/02/21 à 22:54
modifié 24/02/21 à 22:54
« Avec la recrudescence des maladies comme le cancer, le médicament de l'homme, c'est la nourriture de qualité. On veut nourrir les Ivoiriens de façon saine », a recommandé le maire de la commune de Danané, Ouattara Lacina, en sa qualité de pharmacien, à ses invités.

C'était le 23 février 2021, aux II-Plateaux, au cours du déjeuner de presse organisé par le maire Ouattara Lacina pour justifier la nécessité de promouvoir le riz local en Côte d'Ivoire. En particulier, celui produit par les femmes originaires de la ville de Danané.

Le riz irrigué par les femmes de ladite ville de façon traditionnelle est une nourriture bio qui mérite, selon lui, d’être vulgarisée.

L’enjeu, a insisté le maire Ouattara Lacina, est double. Il s’agit de lutter contre la pauvreté en permettant aux femmes rurales d’être autonomes, d’une part. Et d’apporter une alimentation de qualité à la population ivoirienne, grâce au « Riz Danané », d’autre part.

Le passage à échelle de la variété de ce riz bio devrait, à terme, permettre à la Côte d'Ivoire d’être autosuffisante en riz. « La production du riz irrigué permettra d'apporter des revenus aux foyers. Surtout que 80% de la production est faite par les femmes », a encouragé le premier magistrat de la ville de Danané.

La lutte contre la pauvreté en milieu rural doit passer par l'autonomisation des femmes, a ajouté le maire de Danané. « Nous considérons l'agriculture comme un secteur clé pour consolider l'autonomisation des femmes », a-t-il assuré.

L’aspect technique de la variété de ce riz a été présenté par Daniel Oulaï. On retiendra, entre autres, que ce riz est travaillé de façon artisanale et donc « bio ». Avec en appui une technologie culturale importée de l’Inde.

L’avantage, a insisté le technicien, c’est d’arriver à une gestion rationnelle des surfaces utilisées dans la culture de cette variété de riz local en provenance de Danané. Le coût pour cette phase pilote est de 4500 Fcfa/5KG.

Il a aussi rappelé que la Côte d’Ivoire consomme une quantité de 800 tonnes de riz par an. Alors qu’elle n’est pour le moment pas autosuffisante en riz.


Le 24/02/21 à 22:54
modifié 24/02/21 à 22:54