Vers une interdiction de l’écriture inclusive? «Elle est en réalité totalement excluante»

L’Académie française a alerté sur le risque d’aboutir à une langue désunie
L’Académie française a alerté sur le risque d’aboutir à une langue désunie
L’Académie française a alerté sur le risque d’aboutir à une langue désunie

Vers une interdiction de l’écriture inclusive? «Elle est en réalité totalement excluante»

Le député LREM François Jolivet porte une proposition de loi visant à interdire l’utilisation de l’écriture inclusive, censée gommer les discriminations hommes/femmes dans le langage, au sein du service public. La députée Agnès Thill et le linguiste Pierre Frath en expliquent les dangers au micro de Sputnik. «Autant illisible que discriminante»: un député LREM en guerre contre l’écriture inclusive

Chèr·e lecteur·trice, celleux qui nous lisent, merci à tou·tes d’avoir cliqué sur ce lien... Nous n’irons pas plus loin dans cette expérimentation laborieuse, mais voici un exemple de phrase rédigée intégralement en écriture inclusive. Le député LREM François Jolivet a déposé ce mardi 16 février une proposition de loi visant à interdire «l’usage de l’écriture inclusive pour les personnes morales en charge d’une mission de service public».

Il s’agirait ainsi d’interdire la pratique de ce fameux point médian dans le milieu scolaire, la signalisation routière ou encore au sein des institutions politiques. «Le 26 octobre 2017, l’Académie française a alerté sur le risque d’aboutir à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité», écrivent les 44 parlementaires (dont des députés LREM, MoDem et LR) signataires de cette proposition de loi. Lire la suite.