Epidémie d'Ebola en Guinée : Aka Aouélé dévoile la stratégie préventive de la Côte d'Ivoire

Selon le gouvernement, aucun cas d’ébola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire. (DR)
Selon le gouvernement, aucun cas d’ébola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire. (DR)
Selon le gouvernement, aucun cas d’ébola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire. (DR)

Epidémie d'Ebola en Guinée : Aka Aouélé dévoile la stratégie préventive de la Côte d'Ivoire

Le 16/02/21 à 17:44
modifié 16/02/21 à 17:44
"La réactivation du Centre des opérations d’urgence en santé publique en mode lutte contre ébola avec la désignation d’un gestionnaire d’incident ; l’actualisation du plan national de préparation et de réponse à la Mve avec la mise en fonction du centre de traitement Ebola (Cte) de Man ; la mise en mission des directions régionales de la santé surtout dans les zones frontalières (Man, Guiglo, Odienné, San-Pedro) pour renforcer la surveillance à base communautaire pour la détection rapide des cas suspects de Maladie à virus Ebola (Mve)...".

Voilà un aperçu des mesures préventives dont dispose actuellement la Côte d'Ivoire, selon le ministre Aka Aouélé, face à la menace de l'épidémie de la maladie à virus ébola, déjà signalée en RDC et en Guinée-Conakry. Le premier responsable de la santé les a présentées à travers un communiqué lu le 15 février à Abidjan.

En effet, le ministre de la Santé a rappelé que le gouvernement de la République de Guinée a déclaré le 14 février une épidémie de maladie à virus Ebola à Gouecké, dans la préfecture de N’zérékoré, localité frontalière de la Côte d’Ivoire. A l’issue des premières investigations, sept cas dont trois décès ont été enregistrés.

Le gouvernement de Côte d’Ivoire, face à la menace sanitaire pour le pays, à cause du risque de propagation transfrontalière de l’épidémie, a relevé le ministre, voudrait rassurer les populations qu’aucun cas d’ébola n’a été déclaré en Côte d’Ivoire.

Toutefois, la menace n'étant point négligeable, des dispositions préventives susmentionnées s'imposent pour éviter la catastrophe. A ces mesures, s'ajoutent le renforcement de la surveillance des fièvres hémorragiques dans les établissements sanitaires ; le maintien et le renforcement du contrôle sanitaire aux points d’entrée (aéroports, ports, frontières terrestres).

Il s'agit tout aussi d'organiser l’information et la sensibilisation des populations sur les mesures de prévention d'ébola. Et cela avec le concours des préfets de région, surtout ceux partageant une frontière avec la Guinée.

Respect strict de mesures

Par ailleurs, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique invite les populations au strict respect des mesures suivantes : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou se frotter les mains avec une solution hydroalcoolique ; désinfecter les secrétions biologiques (urines, selles, sang, vomissements, sueur...) des malades avec l’eau de javel.

Le ministre recommande, en outre, de se rendre immédiatement à l’hôpital en cas de fièvre, mal de tête, saignements pour bénéficier d’une prise en charge précoce. De limiter les mouvements transfrontaliers avec les zones affectées par ébola ; d'éviter les contacts directs avec les sécrétions biologiques des malades d'ébola (urines, selles, sang, vomissements, sueur...), d'éviter tout contact rapproché avec les personnes présentant les signes évocateurs de la Mve (fièvre, maux de tête, saignements).

Il a conseillé d'éviter de se serrer les mains et de faire des accolades ; éviter de manipuler les corps pendant les rites funéraires.

Aka Aouélé a rappelé que certaines mesures sont déjà en vigueur dans le cadre de la lutte contre la Covid 19, et en appelle donc au strict respect de toutes ces mesures si nous voulons être épargnés de l'ébola. Avant d'insister sur la responsabilité individuelle et collective dans cette lutte contre ces deux pathologies.


Le 16/02/21 à 17:44
modifié 16/02/21 à 17:44