La salle Bitty Moro,de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), a refusé du monde le 11 février, à l’occasion de la présentation du spectacle inaugural de l’année de la compagnie Ivoire bel art.

Intitulé «Boya», ce spectacle ouvre, en effet, la série de spectacles 2021 de cette compagnie, qui œuvre à la promotion et à la valorisation de la culture ivoirienne. Il évoque l’importance de l’initiation de la femme en pays Wê.

Dans laquelle la femme occupe une grande importance. «La femme est très importante pour la société, quand son éducation est basée sur sa tradition, elle devient une boussole et un réceptacle de valeurs car à la racine elle reçoit le nécessaire pour être une femme accomplie.

Pour mériter cette femme, il faut être un homme fort mentalement et physiquement parce que le bonheur s’obtient après plusieurs efforts», a expliqué Franck Taha Guéï, président de la compagnie. Qui a, par ailleurs, vanté les vertus de la danse pour la santé.

« Avoir la danse comme métier nous fait vraiment plaisir. C'est un moyen par lequel nous arrivons à nous exprimer et à conserver notre culture. Pour ce faire, il faut être organisé afin de professionnaliser notre art d'où la création de la compagnie Ivoire bel art depuis le 31 janvier 2019 », a-t-il fait comprendre.

Il faut souligner que pour offrir ce voyage en pays Wê, ce ne sont pas moins d’une vingtaine d’artistes danseurs et percussionnistes qui ont occupé la scène.