Contribution à la paix et la cohésion sociale : Mariam Gba désignée présidente du Conseil ivoirien de la femme

« C'est une lourde responsabilité. Je suis habitué à intervenir dans le domaine de la culture, de la jeunesse et des communautés ainsi que du développement de proximité (...) Je ne m'attendais pas à mener une action d'une telle envergure. Cependant quand je regarde de plus près je me rends compte que la culture est un tout. On ne peut pas parler de développement communautaire sans voir la préservation de la paix qui doit être activement entretenue par la femme. » Telles sont les premières déclarations de la présidente Mariam Gba qui a souligné qu’elle prend avec beaucoup de responsabilité la confiance placée en elle pour conduire, le projet de mettre la femme au cœur de la recherche de la paix en Côte d’Ivoire. « Le Conseil ivoirien de la femme est un espace fédérateur. Le creuset de rassemblement de toutes les femmes sans distinction aucune. C'est un cadre d'expression et d'action réservé aux femmes de Côte d'Ivoire. Il s'agit de leur permettre de contribuer efficacement à la vie de la nation et surtout d'œuvrer à la restauration de la cohésion sociale, la paix. Femmes de Côte d'Ivoire, répondons à l'appel de notre fils, notre frère. Donnons-nous la main, faisons triompher l'amour dans les cœurs des uns et des autres », a lancé Mme Mariam Gba.
Pour elle, la femme ne peut pas avancer seule. Rappelant que c’est un homme qui est à la base de cette initiative, elle a indiqué que c’est la complémentarité entre l’homme et la femme. Pour ce faire, dira-t-elle, « j'aimerais ici compter sur l'apport de tous pour une approche correcte de cette nouvelle mission ».

A propos des priorités de ses actions, elle a indiqué qu'il s'agira d'une question d'approche. « Si le président de l'Ong Femmes, éducation du bien-être a été attiré par ce que nous faisons, dans le cadre de Pont culturel, merveille d'ici, c'est surtout par rapport à l’approche que nous avons en ce qui concerne la promotion de la personne humaine », a soutenu Mme Gba.
Poursuivant, elle a affirmé qu’en toute chose, le plan culturel privilégie la concertation. A l’en croire, dans sa nouvelle mission, elle entend donc privilégier la concertation et l’écoute en rapprochant les différentes composantes de la société ivoirienne. « L'action d'écoute est très importante. En quelques jours, les petites actions de concertation menées m’ont permis de constater que les gens ont beaucoup de chose à dire et à nous apporter », reste-t-elle convaincue.
Pour la présidente du Cif, cette mission vient se calquer sur ce qu’elle fait déjà au niveau du « Pont culturel merveille d'ici ». Et d’annoncer qu’elle prévoit dans sa démarche de grande rencontres des femmes à travers la Côte d’Ivoire. « Le Conseil ivoirien de la femme est une entité entière. Il faut la penser, la construire et cela se fera avec tout le monde. Et nous allons nous appuyer sur des acquis. Beaucoup de femmes ont commencé un travail extraordinaire sur lequel nous allons nous appuyer », a-t-elle soutenu.

Après plusieurs échanges avec de nombreuses autorités religieuses, politiques, de Le Médiateur de la République et bien d’autres personnalités, Biblih Herikh raconte qu’il était à la recherche de la perle rare. Toutes étaient unanimes de l’apport de la culture dans la recherche de la paix et la résolution des conflits. « J'attendais donc de voir celle qui met la culture au-devant de tout. Voici pourquoi j'ai choisi Mariam Gba à cause du Pont culturel merveille d'ici. C'est vraiment important que nous nous basons sur notre culture, notre tradition pour résoudre nos problèmes, au lieu d'attendre que les médiateurs viennent de l'extérieur », estime l’écrivain et président de l’Ong « Femmes, éducation du bien-être », Biblih Herikh.
Il faut rappeler que dans son ouvrage, intitulé « Femme, Nouvel Espoir du Monde », Biblih Herikh écrit : « Le navire terrestre est très décliné du côté des hommes, il faut un contre-poids important des femmes pour le recentrer, l’équilibrer de peur qu’il ne fasse naufrage. Pour cette cause noble, toutes les femmes doivent se donner les mains dans une union primordiale qui prenne le dessus sur différends pour sauver la terre. Au son de la trompette, elles devront parler d’une même voix, dans une vision unique qu’est la paix »