Bondoukou: Les acteurs invités à s'investir dans la lutte contre le trafic illicite d'anacarde

Des membres du corps préfectoral ont participé à la rencontre sur l'amélioration et la préservation de la qualité de l'anacarde. (Photo : Marcel Bénié)
Des membres du corps préfectoral ont participé à la rencontre sur l'amélioration et la préservation de la qualité de l'anacarde. (Photo : Marcel Bénié)
Des membres du corps préfectoral ont participé à la rencontre sur l'amélioration et la préservation de la qualité de l'anacarde. (Photo : Marcel Bénié)

Bondoukou: Les acteurs invités à s'investir dans la lutte contre le trafic illicite d'anacarde

" L'anacarde est devenu un produit phare pour le Gontougo et essentiel pour tout le pays. Au niveau des comités de veille, nous entendons jouer pleinement notre partition pour que la campagne de commercialisation 2021 se déroule dans de bonnes conditions", s'est engagé le préfet du département de Transua, Kouadio Gbangbo André, représentant le préfet de la région du Gontougo à l'atelier organisé à Bondoukou les 9 et 10 février dernier à l'intention des acteurs de cette filière dans le Gontougo et l'Indénié Djuablin. Durant ces deux jours, les producteurs, les acheteurs, les exportateurs, les forces de l'ordre, et les membres des comités de veille de ces deux régions ont passé en revue tous les aspects de la commercialisation de l'anacarde. Outre le bilan de la campagne précédente et le fonctionnement des comités de veille présidés par les préfets de département, les participants ont échangé sur la qualité des noix de cajou. Selon M. Zoro Bi Jean Christophe, chef de service commercialisation intérieure au Conseil coton-anacarde, l'un des défis majeurs de la campagne 2021 reste la qualité des produits avec le slogan, ''La qualité, c'est l'affaire de tous''. Expliquant le mécanisme de fixation du prix de l'anacarde (305 FCfa le kilogramme pour 2021), M. Gbato Alfred, chef de service encadrement au Conseil coton-anacarde a indiqué que les prix sur le plan international et la qualité des noix constituent des critères essentiels. Concernant l'exportation illicite vers les pays limitrophes, il a indiqué que des sanctions sont prévues contre les contrevenants allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement. Venu présider la clôture de cet atelier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani s'est réjoui des résultats obtenus dans la lutte contre l'exportation illicite des noix de cajou. Ainsi, pour la campagne 2020, ce sont 44044 tonnes qui ont été enregistrées pour le Gontougo contre 19297 en 2019. Selon lui, le gouvernement ivoirien a investi 47,5 milliards FCfa en 2020 pour soutenir la commercialisation des noix de cajou. A tous, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a annoncé la construction bientôt d'une usine de transformation de la noix de cajou à Bondoukou.
MARCEL BENIE
CORRESPONDANT RÉGIONAL