Filière anacarde : Les activités des comités de veille lancées

La photo de famille après l'atelier. (Photo : DR)
La photo de famille après l'atelier. (Photo : DR)
La photo de famille après l'atelier. (Photo : DR)

Filière anacarde : Les activités des comités de veille lancées

Le 10/02/21 à 15:37
modifié 10/02/21 à 15:37
Dans le cadre du suivi de la commercialisation de l’anacarde pour la campagne 2021 qui s’ouvre, le Conseil du coton et de l’anacarde (Cca), à travers sa délégation régionale de Bouaké, a organisé le mardi 9 février, à la salle de conférences d’un réceptif hôtelier de Bouaké, un atelier régional sur le lancement des activités des comités de veille singulièrement ceux des régions de l’Iffou (Daoukro), du Bélier (Yamoussoukro) et de Gbêkê (Bouaké).

Présidé par Claude Djiket, préfet du département de Didiévi, représentant Tuo Fozié, préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, cet atelier a eu pour objectif, d’une part, de faire le bilan du fonctionnement des comités de veille installés dans les chefs-lieux de département des zones productrices de l’anacarde ; d’identifier les difficultés rencontrées par ces comités et proposer des solutions pour une meilleure orientation du suivi de la commercialisation. Et d’autre part, d’informer, de sensibiliser et d’impliquer étroitement les acteurs professionnels de la filière anacarde dans la gestion de la qualité de la noix de cajou et la lutte contre la fuite des produits.

Après le bilan des activités présenté par Biba Coulibaly, déléguée régionale du Cca de Bouaké, les participants ont échangé sur les difficultés, partagé les expériences, fait des propositions dans le but d’améliorer le fonctionnement desdits comités. Par exemple, pour ne pas que les producteurs soient victimes des acheteurs véreux qui payent en dessous du prix bord champ, le corps préfectoral a proposé que des prêts puissent être consentis à ceux-ci.

Pour leur part, les forces de l’ordre ont souhaité que les documents officiels d’achat et de commercialisation soient mis à leur disposition pour une meilleure connaissance. Ce qui va leur faciliter la tâche lors des contrôles sur le terrain. Quant aux acheteurs, ils ont dénoncé la corruption qui a cours lors des contrôles des machines à pesage.

Des dysfonctionnements et des insuffisances qui ont été pris en compte par les responsables du Cca. « Tous ces insuffisances et dysfonctionnements que vous avez si bien relevés, nous les avons notés. Il s’agit de faire en sorte qu’au sortir de cet atelier, des recommandations soient prises pour faire avancer la filière », a rassuré Bassifou Ouattara, administrateur au Cca, représentant Dr Adama Coulibaly, directeur général du Cca.

Aussi, l’administrateur a tenu à rassurer les participants que pour assurer une bonne commercialisation des noix brutes de cajou, le Cca s’est fixé comme objectif de contribuer à améliorer et à préserver durablement la qualité des noix brutes de cajou.

Poursuivant, il dira qu’une plateforme qualité regroupant tous les acteurs opérationnels de la filière (producteurs, acheteurs, exportateurs, transformateurs...) ainsi que les acteurs institutionnels susceptibles d’influencer la qualité, a été mise en place depuis 2016. « Cette plateforme a pour rôle d’accompagner le Cca dans sa mission afin d’améliorer et de préserver durablement les paramètres liés à la qualité », a-t-il souligné.


Le 10/02/21 à 15:37
modifié 10/02/21 à 15:37