Les engagements forts des ministres Souleymane Diarrassouba et Augustin Thiam

Les engagements forts des ministres Souleymane Diarrassouba et Augustin Thiam

En présence des chefs traditionnels, des ministres des cultes (musulmans, chrétiens), des leaders des jeunes et des femmes, de la société civile, les deux ministres ont parlé avec leur cœur, sans donner dans la langue de bois. " La paix dépend de chacun de nous, de vous, de moi. Et je souscris à l'engagement que mon frère Gnrangbé Jean vient de prendre, celui d'aller définitivement à la paix. Que cet engagement de Souleymane, de Jean et moi se traduise en acte. C'est le plus grand mal que je souhaite à chacun d'entre nous. Jean a dit plusieurs fois "nos divergences politiques". Nous n'avons pas de divergences politiques puisque nous nous réclamons tous de la pensée d'Houphouët-Boigny. C'est dans l'application peut-être que nous n'arrivons pas à nous entendre. Soyons unis. Mon survêtement est prêt, Jean, je t'attends pour le sport et nous passerons aussi chez Souleymane pour qu'il se joigne à nous", a souligné le ministre-gouverneur. Puis d'ajouter: "Que l'Houphouétisme cesse d'être un vain mot et devienne un comportement".

Quant au ministre Souleymane Diarrassouba, il a encouragé les populations de Yamoussoukro à se tendre la main pour vivre une fraternité vraie.

Il a profité de la tribune pour assurer le ministre KKB de son entière disposition, au nom de la solidarité gouvernementale, à le soutenir dans sa difficile mission. Car, selon lui, une grande nation ne peut se construire sans la paix et la réconciliation.

" Je voudrais, à la suite de mes aînés, leur dire qu'étant le plus jeune, c'est moi qui vais me réveiller tôt le matin pour faire kô kô à leur porte pour qu'ensemble, nous puissions aller faire le sport, pour qu'ensemble, nous puissions prendre le petit-déjeuner. Et je pense que cela va faire tache d'huile auprès de la population", s'est engagé Souleymane Diarrassouba devant les habitants venus de tous les quartiers et villages de la commune.

"Les populations nous regardent, les parents nous regardent. Et ce qu'ils souhaitent, c'est que nous puissions suivre un seul chemin, celui déjà tracé par le Président Félix Houphouët-Boigny. Nous devons travailler ensemble à consolider la paix, à renforcer la fraternité pour que notre belle cité, Yamoussoukro, la capitale politique, continue d'aller de l'avant et de se développer", a-t-il conclu.

N'Dri Célestin