Filière anacarde: Inauguration d'une usine de transformation de la noix de cajou à Béoumi

Visite de l'usine après la coupure du ruban symbolique.
Visite de l'usine après la coupure du ruban symbolique.
Visite de l'usine après la coupure du ruban symbolique.

Filière anacarde: Inauguration d'une usine de transformation de la noix de cajou à Béoumi

Le 08/02/21 à 19:00
modifié 08/02/21 à 19:00
C'est en présence d’Ali Cissé, directeur de cabinet du ministre des Affaires présidentielles, représentant le parrain, Birahima Ouattara, ministre des Affaires présidentielles et de Dr Adama Coulibaly, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, que Sidi Tiémoko Touré, ministre de la Communication et des Médias, a procédé à l'inauguration d'une usine de transformation de la noix de cajou, à Béoumi.

Sidi Touré s’est particulièrement réjoui du fait que la création de cette usine soit l’initiative d’un cadre ivoirien, de surcroit fils de Béoumi. « Nous voulons rappeler aux différents cadres de Béoumi que c’est cet exemple qu’il nous faut pour permettre à notre département d’avancer inexorablement sur la voie du développement », a-t-il souligné. Tout en insistant sur le fait que de telles initiatives contribuent à donner du travail aux populations et singulièrement aux jeunes à qui le promoteur donne l’opportunité de s’insérer dans la vie active.

Tout en traduisant sa gratitude au directeur général de cette entreprise pour l’avoir choisi comme parrain, Ali Cissé a, au nom de son mandant, remercié chaleureusement Sidi Touré pour son soutien à la réalisation d’un tel ouvrage qui va contribuer à la réduction du chômage. C’est pourquoi il a eu une adresse toute particulière à l’endroit de la population et singulièrement des jeunes. « Jeunesse de Béoumi, c’est un outil de développement qui a été réalisé pour votre bonheur. Le parrain vous demande d’en prendre soin. Le promoteur et ses partenaires ont fait leur part. Jeunesse de Béoumi appropriez-vous cette réalisation pour qu’elle dure dans le temps et continue d’employer des générations de jeunes », a conseillé le représentant du parrain.

Pour sa part, Dr Adama Coulibaly a dit toute sa fierté et sa joie de voir Béoumi abriter une telle usine. « Pour le coton et le cajou, les usines se créent dans les zones de production. C’est un gros avantage qui permet de stabiliser les populations afin qu’elles échappent à l’exode rural vers les grandes villes comme Abidjan », a-t-il salué. Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde s'est félicité du fait que seulement après un an d’existence, cette entreprise qui fait ses premiers pas dans la transformation de la noix de cajou voit ses produits vendus dans les grandes surfaces commerciales de la Côte d’Ivoire et mieux sur les terrains concurrentiels comme ceux des États-Unis, d’Europe, etc. « Quand nous voyons des produits made in Béoumi aux Usa, en Europe et ailleurs dans le monde, vous ne pouvez pas imaginer notre fierté. Ainsi, vous participez au rayonnement de la Côte d’Ivoire à travers le monde », a-t-il commenté.

Auparavant, Tahirou Sanogo, promoteur de cette entreprise, a révélé qu’il tire sa fierté, au-delà, d’avoir pu réaliser cette entreprise sur sa terre natale, de pouvoir embaucher 350 personnes pour une masse salariale mensuelle de 25 millions de FCfa. « Il y a quatre ans que nous avons décidé de porter cette entreprise. Aujourd’hui, nous sommes à un investissement de 400 millions de FCfa », a-t-il révélé.


Le 08/02/21 à 19:00
modifié 08/02/21 à 19:00