Recherche agronomique: Le CNRA plaide pour la sécurisation de la station Marc Delorme de Port-Bouët

Vincent Johnson (à gauche) et son collaborateur, membre du réseau ont effectué le déplacement à Abidjan pour échanger sur la situation de la station Marc Delorme d’Abidjan, Port-Bouët. (Dr)
Vincent Johnson (à gauche) et son collaborateur, membre du réseau ont effectué le déplacement à Abidjan pour échanger sur la situation de la station Marc Delorme d’Abidjan, Port-Bouët. (Dr)
Vincent Johnson (à gauche) et son collaborateur, membre du réseau ont effectué le déplacement à Abidjan pour échanger sur la situation de la station Marc Delorme d’Abidjan, Port-Bouët. (Dr)

Recherche agronomique: Le CNRA plaide pour la sécurisation de la station Marc Delorme de Port-Bouët

Le 04/02/21 à 16:27
modifié 04/02/21 à 16:27
Le Centre national de recherche agronomique (Cnra) sollicite le gouvernement pour la sécurisation des parcelles de conservation des accessions de cocotier dans la collection internationale pour l'Afrique et l'Océan Indien situées à la station Marc Delorme d’Abidjan, Port-Bouët. Lors d’une rencontre de haut niveau, le 29 janvier, au siège de la Cnra, à Cocody, Jean Louis Konan Konan, directeur de la recherche sur le programme cocotier et point focal de la communauté internationale au niveau du réseau international pour la conservation des ressources génétiques cocotiers, a fait cette doléance aux autorités ivoiriennes. « La station Marc Delorme de Port-Bouët, patrimoine du Cnra, subit de plus en plus la pression foncière, d’urbanisation en plus des autres problèmes d’ordre internationaux qu’il faut prendre en compte », a-t-il déclaré. Avant d’appeler à une action étatique urgente pour préserver les variétés a uniques de cocotiers existant dans le monde conservées à la station Marc Delorme de Port-Bouët.

Pour la majorité des participants à cette assemblée dont certains ont effectué le déplacement de l’Europe, il est impérieux de sécuriser ce site avec une clôture, « car c’est la porte d’entrée et elle est accessible aux éleveurs, visiteurs et vendeurs illicites de terrain ». Cette parcelle doit être sécurisée pour pouvoir adresser « une recherche de qualité ». Pour Vincent Johnson, coordinateur de la mission de haut niveau du Réseau international pour la conservation de ressources génétiques cocotier, le but de cette visite est aussi d’évaluer cette collection internationale de cocotier et de voir dans quelles conditions sont-ils. « On a constaté qu’il n’y a pas assez de ressources pour acheter des engrais, il y a aussi une absence de bon réseau d’irrigation. Donc les noix produisent moins », remarque Vincent Johnson. Qui explique que le Réseau international pour la conservation de ressources génétiques cocotier compte 39 membres originaires de nombreux pays du monde et représente 90% de la production mondiale pour le génétique de cocotier. « La Côte d’Ivoire n’est pas encore membre de cette organisation », signale-t-il.

Le cocotier est une plante tropicale pérenne originaire d’Asie du Sud-est. Elle est la plus cultivée au monde avec une superficie de 12 millions d’hectares. En Côte d’Ivoire, la production annuelle de noix de coco est estimée à 51000 tonnes de coprah.


Le 04/02/21 à 16:27
modifié 04/02/21 à 16:27