
N’Da Méa Roland et Dongo Adama, membres du collectif des parents des victimes de l’immeuble effondré à Yamoussoukro, le 13 juin 2018.
(DR)
N’Da Méa Roland et Dongo Adama, membres du collectif des parents des victimes de l’immeuble effondré à Yamoussoukro, le 13 juin 2018.
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Immeuble effondré à Yamoussoukro en 2018 : Les parents des victimes décédées réclament des dédommagements
Trois ans après la tragédie de l’immeuble qui s’est effondré le 13 juin 2018, au quartier millionnaire de Yamoussoukro, et qui a fait 10 morts et 19 blessés, les parents des 10 victimes décédées, viennent de relancer le dossier.
Ils se sont constitués en collectif à cet effet, et ont pris attache, le mardi 2 février 2021, avec un avocat pour suivre l’évolution de cette affaire, au niveau du tribunal, afin que les familles des victimes soient dédommagées.
Selon N’Da Méa Roland et Dongo Adama, qui se sont rendus hier, dans les locaux de Fraternité matin pour livrer l’information, le collectif est composé d’une dizaine de personnes, tous des parents de victimes décédées. « Nous avons jugé utile de saisir un avocat pour suivre ce dossier, parce que nous nous sentons lésés et méprisés. Au lendemain de la tragédie, nous avons porté plainte au Commissariat de Police, du premier arrondissement de Yamoussoukro, contre Mme Amin Cho Rosalie, Epouse Yobouet, propriétaire de l’immeuble, et son maître d’œuvre. Mais jusqu’à ce jour, nous n’avons aucune suite fiable », a indiqué N’Da Méa Roland, frère aîné d’une victime.
A l’en croire, seuls les blessés ont été pris en compte dans le procès. « Aucun parent des victimes décédées n’a été convoqué jusque-là. Nous sommes totalement écartés de la suite du dossier. Et pourtant, nous avons perdu des parents. Cela est inadmissible. Nous demandons que justice soit faite et que les familles de victimes soient dédommagées, conséquemment ».
Et d’ajouter : « Nous avons appris que la propriétaire de l’immeuble et son maitre d’œuvre ont été jugés et condamnés à trois ans de prison, et qu’ils ont fait appel par la suite. Nous sommes toujours dans l’attente du verdict de la cour d’Appel ».
N’Da Méa Roland a toutefois tenu à préciser que le gouvernement, par l’entremise de la ministre de la solidarité Mariatou Koné a remis, quelques jours après l’accident, la sommes d’un million de Franc à chaque famille de victime. La propriétaire de l’immeuble a remis quant à elle, 500 000 F à chaque famille pour les obsèques des victimes. « Mais cela n’a rien à voir avec le dédommagement des parents de victimes », a-t-il précisé.
Selon N’Da Méa Roland et Dongo Adama, qui se sont rendus hier, dans les locaux de Fraternité matin pour livrer l’information, le collectif est composé d’une dizaine de personnes, tous des parents de victimes décédées. « Nous avons jugé utile de saisir un avocat pour suivre ce dossier, parce que nous nous sentons lésés et méprisés. Au lendemain de la tragédie, nous avons porté plainte au Commissariat de Police, du premier arrondissement de Yamoussoukro, contre Mme Amin Cho Rosalie, Epouse Yobouet, propriétaire de l’immeuble, et son maître d’œuvre. Mais jusqu’à ce jour, nous n’avons aucune suite fiable », a indiqué N’Da Méa Roland, frère aîné d’une victime.
A l’en croire, seuls les blessés ont été pris en compte dans le procès. « Aucun parent des victimes décédées n’a été convoqué jusque-là. Nous sommes totalement écartés de la suite du dossier. Et pourtant, nous avons perdu des parents. Cela est inadmissible. Nous demandons que justice soit faite et que les familles de victimes soient dédommagées, conséquemment ».
Et d’ajouter : « Nous avons appris que la propriétaire de l’immeuble et son maitre d’œuvre ont été jugés et condamnés à trois ans de prison, et qu’ils ont fait appel par la suite. Nous sommes toujours dans l’attente du verdict de la cour d’Appel ».
N’Da Méa Roland a toutefois tenu à préciser que le gouvernement, par l’entremise de la ministre de la solidarité Mariatou Koné a remis, quelques jours après l’accident, la sommes d’un million de Franc à chaque famille de victime. La propriétaire de l’immeuble a remis quant à elle, 500 000 F à chaque famille pour les obsèques des victimes. « Mais cela n’a rien à voir avec le dédommagement des parents de victimes », a-t-il précisé.