Partenariat pour un gouvernement ouvert: Le troisième plan d’actions national en cours d’exécution

Le ministre recevant les deux livrables des mains de la présidente du comité technique.
Le ministre recevant les deux livrables des mains de la présidente du comité technique.
Le ministre recevant les deux livrables des mains de la présidente du comité technique.

Partenariat pour un gouvernement ouvert: Le troisième plan d’actions national en cours d’exécution

Le 03/02/21 à 19:26
modifié 03/02/21 à 19:26
Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a procédé le 28 janvier à l’hôtel Pullman, au Plateau, au lancement officiel de la mise en œuvre du troisième Plan d’actions national (Pan 3) du Partenariat pour gouvernement ouvert (Pgo). Peu avant, il a réceptionné le bilan d’auto-évaluation du deuxième Plan d’actions national (Pan 2) réalisé par le Comité technique.

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Durant la période 2020-2022, le Comité technique, la société civile et les porteurs d’engagements travailleront sur dix engagements. Ce sont notamment « Généraliser la pratique du budget participatif dans les collectivités territoriales ivoiriennes par la prise d’un décret et de textes subséquents », « Convier la société civile à la séance plénière de pré-validation des orientations budgétaires à travers le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel (DPBEP) à partir de 2021 ». Conformément au Pan 3, la Côte d’Ivoire devra « élaborer une stratégie nationale de lutte contre la corruption et les infractions assimilées », « produire et rendre accessibles les statistiques désagrégées sur les déclarations de patrimoine des assujettis ». « Élaborer un projet de texte afin de rendre obligatoire la mise à jour de la déclaration de patrimoine en cours de mandat ou de fonction des assujettis à la déclaration de patrimoine» et « Légiférer sur le télétravail » constituent les 5e et 6e engagements pour la période 2020-2022. Le comité technique aura aussi pour tâche de créer les conditions pour « identifier et mettre en place des outils nécessaires au télétravail » et de « créer une ligne budgétaire spécifique pour l’achat des produits contraceptifs ». Les deux derniers engagements sont : « publier sur le site du ministère de la Santé les informations budgétaires relatives à la PF en général et à l’achat des produits contraceptifs en particulier » et « augmenter de 18 à 40 jours le fonctionnement des cantines dans lesquelles le gouvernement fournit les vivres ».

Un satisfécit partagé des parties prenantesÀ l’occasion, Souleymane Diarrassouba a souligné que le gouvernement attache du prix aux activités du Pgo, en ce sens que l’initiative cadre parfaitement avec ses objectifs de transparence dans la gouvernance. C’est en cela qu’il a cité l’engagement de la Côte d’Ivoire dans le millennium Challenge Corporation (Mcc), le Doing Business de la Banque mondiale, du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) et l’Initiative relative à la transparence des industries extractives (Itie). Il a remercié l’Agence française de développement (Afd) pour son accompagnement à travers le Programme d’appui aux gouvernements ouverts francophones (Pagof).

Pour sa part, Marc Didio, 1er secrétaire de l’ambassade de France, a salué les efforts consentis par la partie ivoirienne et annoncé une prolongation du Pagof – initialement prévue sur la période 2017-2020 - jusqu’en décembre prochain. Il a également indiqué que le gouvernement français travaille à un renouvellement du Pagof.

Quant à Nicole Nkoa, coordonnatrice du Pagof, elle s’est félicitée de la bonne collaboration avec le Comité technique OGP, la société civile, les porteurs d’engagements successifs et les journalistes. D’autant plus que ces bonnes relations ont permis la mise à disposition d’une plateforme web en vue des consultations publiques en ligne et l’étude portant sur l’élaboration du recueil des typologies d’actes de services publics communaux dans le cadre de la lutte contre le racket et leur diffusion dans 10 communes pilotes. Mais également le déploiement du budget participatif au sein de 3 communes et la programmation de 4 autres communes restantes, la formation sur les techniques de plaidoyer et de lobbying pour la société civile et la formation des journalistes en journalisme d’investigation.

Tous les intervenants ont salué l’efficacité dont a fait preuve le Comité technique présidé par Koné Mariama. Surtout que la plateforme - mise en place pour contourner l’obstacle de la pandémie à Covid-19 qui a empêché les audiences foraines - a enregistré 300 visiteurs dont 38 inscrits et 34 personnes ayant émis un avis. Devant l’ensemble des acquis du Comité technique, Tingain Kouadio, président de la Plateforme de la société civile pour le Pgo, a plaidé en faveur de la mise en place d’un secrétariat permanent.



Le 03/02/21 à 19:26
modifié 03/02/21 à 19:26