Bouaké : Des acteurs ont été formés à la protection de la couche d’ozone

Ces agents des douanes et ces contrôleurs du ministère de l'Environnement et du Développement durable sont désormais outillés pour identifier les produits illicites commercialisés qui appauvrissent la couche d'ozone. (Photo : DR)
Ces agents des douanes et ces contrôleurs du ministère de l'Environnement et du Développement durable sont désormais outillés pour identifier les produits illicites commercialisés qui appauvrissent la couche d'ozone. (Photo : DR)
Ces agents des douanes et ces contrôleurs du ministère de l'Environnement et du Développement durable sont désormais outillés pour identifier les produits illicites commercialisés qui appauvrissent la couche d'ozone. (Photo : DR)

Bouaké : Des acteurs ont été formés à la protection de la couche d’ozone

Le 30/01/21 à 18:40
modifié 30/01/21 à 18:40
La capitale de la région de Gbêkê a abrité, du 25 au 28 janvier, des sessions de formation relatives à la lutte contre les produits illicites en vente sur le marché.
Le Bureau national ozone du ministère de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’environnement (Onu-environnement), a organisé, du lundi 25 au jeudi 28 janvier, une série d’ateliers de formation pour mettre fin, en Côte d’Ivoire, à la consommation des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Mais aussi réduire la consommation des hydro-chlorofluorocarbones utilisés dans le secteur de la climatisation et la réfrigération et retirer du marché les équipements qui font l’objet de commerce illicite et illégal dans le monde.

Après l’atelier de lancement qui a vu la participation de plusieurs acteurs de la société, il y a eu la formation spécifique des agents des douanes et des contrôleurs du ministère du Commerce sur l’identification et le contrôle des substances appauvrissant la couche d’ozone. Ainsi que la formation des techniciens de froid sur les technologies nouvelles de la réfrigération et de la climatisation.

Il s’est agi, pour le Pr Valentin N’Cho N’Guessan, coordonnateur national du projet Ozone Côte d’Ivoire au ministère de l’Environnement et du Développement durable, de former et informer 30 agents des douanes et des contrôleurs du ministère du Commerce.

Afin de les aider à se familiariser avec tous les aspects pertinents des nouvelles exigences réglementaires du protocole de Montréal et de la Côte d’Ivoire pour le contrôle des substances appauvrissant la couche d’ozone (Sao), en particulier le règlement de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa) de janvier 2006. D’identifier les envois suspects de substances, y compris l’identification de toutes les substances appauvrissant la couche d’ozone, les fluides sous pression contenus dans des bouteilles de gaz et des bidons et, enfin, d’identifier les frigorigènes importés tels que les hydro-chlorofluorocarbones, les hydrocarbures ou les mélanges de ceux-ci.

« Nous formons ces agents des douanes pour qu’ils puissent, depuis nos frontières, identifier ces produits illicites et ainsi empêcher leur commercialisation. Lorsque ces produits illicites sont en vente sur le marché, il faut que les contrôleurs du commerce puissent les identifier et les retirer du marché », a expliqué, Pr Valentin N’Cho N’Guessan.

Quant aux techniciens de froid, la formation leur a donné les outils pour s’adapter aux bonnes pratiques dans l’entretien des équipements contenant les hydro-chlorofluorocarbones, maîtriser les techniques de rénovation correspondant aux différents types de systèmes, en tenant compte des difficultés liées aux conditions d’utilisation et effectuer les modifications nécessaires des systèmes. En vue de permettre à ceux-ci d’être utilisés en toute sécurité par la population.

La protection de la couche d’ozone est indispensable à l’existence de l’espèce humaine sur terre. C’est pourquoi la Côte d’Ivoire, en ratifiant la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, s’est engagée, à l’instar de la communauté internationale, à œuvrer pour l’élimination totale des substances appauvrissant la couche d’ozone consommées sur le territoire ivoirien.


Le 30/01/21 à 18:40
modifié 30/01/21 à 18:40