Législatives 2021 : Le centre des médias et de l'information électorale et ses partenaires sensibilisent à des élections sans violence

Le Cmie et l'Unesco attirent l'attention des acteurs de la politique à des élections législatives apaisées (DR)
Le Cmie et l'Unesco attirent l'attention des acteurs de la politique à des élections législatives apaisées (DR)
Le Cmie et l'Unesco attirent l'attention des acteurs de la politique à des élections législatives apaisées (DR)

Législatives 2021 : Le centre des médias et de l'information électorale et ses partenaires sensibilisent à des élections sans violence

Le 23/01/21 à 17:56
modifié 23/01/21 à 17:56
L'élection présidentielle qui s'est déroulée en Côte d'Ivoire a suscité de nombreuses informations aussi bien vraies que fausses. Elle a également créé de nombreux dégâts de biens matériels et surtout des pertes en vies humaines au sein des populations.

Ainsi, pour favoriser un environnement apaisé par l'information, la formation, la sensibilisation. Et un caractère inclusif transparent dans le processus électoral, le centre des médias et de l'information électorale (cmie), en collaboration avec la commission électorale indépendante (cei), et avec l'appui technique de l’Unesco et du Pnud, a organisé une rencontre dénommée ''' meet'up'''. Et ce, dans la dynamique de ses activités au profit d'un climat apaisé et à des élections sans violence.

La rencontre s'est tenue au siège du bureau de l'Unesco Abidjan-Angré, le vendredi 22 janvier 2021, en présence des associations de la société civile, Ong et les parties prenantes. Autour du thème : « Participation des jeunes et des femmes aux législatives, comment devient-on un(e) élu(e) de la nation ? ».

Une occasion pour Mme Indira Yann-Domingo, coordinatrice du cmie d'expliquer la nécessité et le rôle du centre qui, à l’en croire, est de contribuer à la transparence et à l'information du processus électoral et à faciliter le rapprochement entre le service public des élections et les parties prenantes. En particulier les partis politiques, les journalistes, les organisations de la société civile, les femmes et les jeunes.

Avant d’expliquer l'objectif de la rencontre qui selon elle, vise à informer et à sensibiliser les acteurs sur la matière électorale afin de mieux l'imprégner et l'appréhender.

Pour elle, il s’agit également de rendre accessible à tous, la compréhension des différentes étapes du processus électoral et de l'importance de la participation des jeunes et des femmes.

Mme Anne Lemaistre, directrice pays et représentante du bureau de l'Unesco Abidjan a évoqué que la culture de cohésion sociale ne doit à aucun cas être éloignée aussi bien dans nos langages que dans les actions que nous menons. Notamment sur les réseaux sociaux. « Il est important pour nous de former les jeunes à lutter contre les discours de haine notamment sur les réseaux sociaux pour consolider la culture, la cohésion sociale et la paix'', a-t-elle invité.

Revenant sur le thème, M. Adou Antoine, conseiller spécial du président de la cei, a expliqué le pourquoi et le comment sur les dossiers de candidature. Selon lui, trois principaux acteurs rentrent en jeu. Il s'agit entre autre de la commission électorale indépendante, elle-même qui constitue le premier acteur, le candidat, 2e acteur et enfin le conseil constitutionnel le 3e acteur. Ce 3e acteur dit-il, est l'arbitre. Autrement dit le juge des élections.

Au-delà, les acteurs secondaires que sont notamment les observateurs nationaux et internationaux, il y a la sécurisation dont le rôle est attribué aux forces de défense et de sécurité (fds).

Antoine Adou a souligné que son institution dispose de 22135 bureaux de vote répartir dans 10 539 centre de vote, pour un électoral de 7,4 millions.

Le conférencier a fait savoir que contrairement aux présidentielles, l'élection législative est subdivisée en circonscription, il existe 205 circonscriptions sur une base de trois (3) éléments tels que la population qui représente 55%, le nombre de localité 20%, et la superficie 25%, au total 255 sièges.

Pour l'émissaire de la cei, jusqu'à la fermeture de dépôt de candidature (22 janvier 2021), 1008 dossiers de candidature ont été réceptionnés, dont 900 hommes et 108 femmes. Dans la législature de 2000-2011, l’Assemblée avait 225 sièges dont 206 hommes et 19 femmes, 2011-2016 : 255 députés dont 227 hommes et 28 femmes. En 2016-2020 : 255 députés également mais 226 hommes et 29 femmes.

Selon lui, la nouvelle loi oblige les partis politiques à prendre 30 candidatures de femmes sur cent (100), faute de quoi, les présents dossiers feront l'objet de rejet. Toutefois le ou la candidat(e) doit s'assurer qu'il ou qu'elle est inscrit(e) sur la liste électorale.

Le 23/01/21 à 17:56
modifié 23/01/21 à 17:56