RDC : les députés sommés de préciser leur appartenance à la majorité ou à l'opposition

Une vue du Palais du peuple (RDC). (DR)
Une vue du Palais du peuple (RDC). (DR)
Une vue du Palais du peuple (RDC). (DR)

RDC : les députés sommés de préciser leur appartenance à la majorité ou à l'opposition

Par (RFI)
Le 23/01/21 à 15:23
modifié 23/01/21 à 15:23
En République démocratique du Congo, les députés de la coalition pro-Kabila FCC ont claqué la porte du Palais du Peuple et menacent de ne pas revenir. Ils reprochent au bureau provisoire de l’Assemblée nationale d'outrepasser ses attributions. Un reproche qui porte sur la motion de censure déposée hier contre le gouvernement de Sylvestre Ilunga.

Reproche qui porte aussi sur la procédure lancée en vue de reconfigurer politiquement l’Assemblée et de déterminer l’appartenance des députés à la majorité ou à l’opposition. Pourquoi cette procédure énerve-t-elle le FCC ? Que risque la coalition pro-Kabila ?

Pour les députés du FCC, l’appartenance politique à la majorité ou à l’opposition se détermine une fois, en début de législature : c’est ce que stipule le règlement de l’Assemblée nationale... Or, après les législatives de 2018, la coalition pro-Kabila s’était vue reconnaître une majorité absolue...

Aujourd’hui, les partisans de l’Union sacrée disent avoir ravi cette majorité au FCC. Pour preuve, selon eux, les 301 signatures (selon ses initiateurs) réunies sur la motion de censure déposée contre le gouvernement du pro-Kabila Sylvestre Ilunga.

Des formulaires individuels qui divisent

Mais cette majorité ne semble pas si facile à trouver. Le président du bureau provisoire de l’Assemblée a annoncé hier que des formulaires devaient être remplis par chaque député et qu’ils ont jusqu’à ce samedi pour dire à quel parti et à quel camp politique ils appartiennent.

Un processus qui révèle le niveau de tensions au sein des partis politiques et des groupes parlementaires, qui se divisent sur cette question d’adhésion à l’Union sacrée, et pas que dans les rangs du FCC. Lire la suite sur...


Par (RFI)
Le 23/01/21 à 15:23
modifié 23/01/21 à 15:23