Journée mondiale de la culture africaine: La dimension sociale et économique de la culture mise en exergue

Raymonde Goudou-Coffie, ministre de la Culture et de la Francophonie. (Photo : Dr)
Raymonde Goudou-Coffie, ministre de la Culture et de la Francophonie. (Photo : Dr)
Raymonde Goudou-Coffie, ministre de la Culture et de la Francophonie. (Photo : Dr)

Journée mondiale de la culture africaine: La dimension sociale et économique de la culture mise en exergue

Le 23/01/21 à 12:57
modifié 23/01/21 à 12:57
« A l’instar de tous les pays, la Côte d’Ivoire célèbre ce 24 janvier, la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, date proclamée par l’Unesco, à l’occasion de la 40e session de la Conférence générale tenue en novembre 2019, à Paris.

En adoptant cette date, l’Unesco et les Etats membres s’engagent à valoriser et à promouvoir les diverses cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines, en les présentant comme leviers efficaces du développement durable, du dialogue des cultures et de la paix ».

Ce sont là les premiers mots énoncés par la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou-Coffie, le vendredi 22 janvier 2021, à son cabinet, en présence de plusieurs journalistes et hommes de médias.

Dans cette déclaration faite à l’occasion de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (Jmca), dont la cérémonie de célébration officielle se déroulera ce dimanche 24 janvier, au rond-point de la rue 12 à Treichville, la première responsable du ministère à l’honneur, a rappelé l’engagement du gouvernement dans la promotion des valeurs africaines.

« Pour la deuxième année de commémoration, le gouvernement ivoirien qui attache du prix à la valorisation de la culture africaine, décide de saisir cette opportunité pour sensibiliser les gouvernants africains à l’impact que notre culture doit avoir dans la gestion au quotidien de nos Etats », a-t-elle expliqué.

Avant de revenir sur l’un des aspects spécifiques de la culture présenté comme un vecteur économique, pourvoyeur d’emplois, de création de richesses et de lutte contre la pauvreté. La ministre de la Culture et de la Francophonie a également mis en exergue le volet social de la culture en tant qu’élément de cohésion sociale et de cohabitation pacifique. Tout en s’appuyant sur la force des alliances inter-ethniques, elle n’a pas manqué de relever l’important rôle que joue la culture dans la transmission des valeurs éthiques et morales au sein des sociétés africaines.

En se référant au volet des afro-descendants, elle a aussi fait savoir que cette célébration se fait enfin par devoir de mémoire. « Un devoir qui s’impose à chacun de nous pour retracer le parcours de nos ancêtres déportés, afin que nul n’ignore leur vécu et leur existence », a-t-elle conclu.

Rappelons que cette célébration s’ouvrira dimanche matin, à partir de 14h, par une parade des communautés en costumes traditionnels, suivie des communications sur la thématique, des prestations de groupes traditionnels.

Les messages de la Fondation Amadou Hampâté Bâ, de la Commission de l’Union africaine, de la représentante de l’Unesco, Anne Lemaistre, marraine de la Jmca en Côte d’Ivoire et de la ministre de la Culture et de la Francophonie, présidente de la cérémonie, seront également délivrés à cette cérémonie.


Le 23/01/21 à 12:57
modifié 23/01/21 à 12:57