Commission centrale de la CEI : Henriette Lagou démissionne, Alain Dogou et Yapo Yapi font leur retour

Henriette Lagou est la présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (le Rpc-paix). (Dr)
Henriette Lagou est la présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (le Rpc-paix). (Dr)
Henriette Lagou est la présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (le Rpc-paix). (Dr)

Commission centrale de la CEI : Henriette Lagou démissionne, Alain Dogou et Yapo Yapi font leur retour

Le 20/01/21 à 16:20
modifié 20/01/21 à 16:20
Henriette Lagou, présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (le Rpc-paix), membre de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (Cei), a démissionné. L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 20 janvier 2021.

Sans indiquer la raison de cette démission, M. Sidi Touré a été clair : « Sur proposition de la Commission électorale indépendante (Cei), le Conseil des ministres a donné son accord en vue de la nomination de M. Doumbia Soumaïla, président du Renouveau démocratique, en qualité de membre de la Commission centrale de la Cei, en remplacement de Henriette Lagou démissionnaire ».

En plus de l’entrée de cette personnalité, l’institution enregistre également le retour des vice-présidents Alain Dogou et Yapo Yapi, issus de l’opposition. Les commissaires centraux ont « pris acte de la lettre d’excuse » que les deux vice-présidents Alain Dogou et Yapo Yapi ont adressée et dans leur volonté de contribuer à l’apaisement du climat socio-politique et plus particulièrement celui qui entoure le processus électoral, de renoncer à enclencher une procédure de révocation en acceptant leur retour. »

Cependant, la commission a décidé de leur donner un avertissement en leur retirant leurs zones de supervision électorale pour les élections législatives du 6 mars 2021 et aussi la présidence de la Sous-commission sécurité, informatique et logistique au vice-président Alain Dogou.

En plus de ces sanctions, ils devront également se réserver le droit d’analyser la situation, après l’élection des députés à venir.


Le 20/01/21 à 16:20
modifié 20/01/21 à 16:20