Amélioration de la productivité agricole: La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 2750 milliards de Fcfa dans les zones arides d'Afrique

Une terre aride est une richesse que l'Afrique doit exploiter. (DR)
Une terre aride est une richesse que l'Afrique doit exploiter. (DR)
Une terre aride est une richesse que l'Afrique doit exploiter. (DR)

Amélioration de la productivité agricole: La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 2750 milliards de Fcfa dans les zones arides d'Afrique

Le 18/01/21 à 07:23
modifié 18/01/21 à 07:23
La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 2750 milliards de Fcfa au cours des 5 prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande de terre s’étendant du Sénégal à Djibouti.

Le président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a fait cette annonce le 11 janvier 2021, à l’occasion du One Planet Summit, un événement de haut niveau organisé conjointement avec la France et les Nations unies pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité.

« Cet investissement qui intervient à un moment crucial, permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent du Covid-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et du changement climatique sur leurs populations et leurs économies », a souligné David Malpass.

Selon la note qui a sanctionné le sommet, l’enveloppe de plus de 2750 milliards de Fcfa viendra soutenir l'agriculture, la biodiversité, le développement communautaire, la sécurité alimentaire, la restauration des paysages, la création d'emplois. Ainsi que la construction d’infrastructures résilientes, la mobilité rurale et l'accès aux énergies renouvelables dans 11 pays du Sahel, de la région du Lac Tchad et de la Corne de l’Afrique.

Un grand nombre de ces activités sont dans le droit fil de l’initiative de la Grande muraille verte. Elles s’inscrivent dans le prolongement des investissements entrepris depuis 8 ans par la Banque mondiale dans ces pays, au profit de plus de 19 millions d’habitants et de l'aménagement de 1,6 million d'hectares pour une gestion durable des terres.

« La restauration des écosystèmes naturels dans les zones arides d'Afrique profite à la fois aux populations et à la planète », affirme Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine.

En collaboration avec de nombreux partenaires, le dispositif PROGREEN, un fonds fiduciaire de la Banque mondiale destiné à intensifier les efforts déployés par les pays pour enrayer la dégradation des terres, investira par ailleurs près de 8 milliards de Fcfa dans 5 pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Tchad.


Le 18/01/21 à 07:23
modifié 18/01/21 à 07:23