Tourisme, Hadj et Oumrah : La Fédération des associations, sociétés et agences (FASATH-CI) lance ses activités

La table de séance avec le parrain, le ministre de l'Hydraulique, Laurent Bogui Tchagba
La table de séance avec le parrain, le ministre de l'Hydraulique, Laurent Bogui Tchagba
La table de séance avec le parrain, le ministre de l'Hydraulique, Laurent Bogui Tchagba

Tourisme, Hadj et Oumrah : La Fédération des associations, sociétés et agences (FASATH-CI) lance ses activités

Le 15/01/21 à 16:01
modifié 15/01/21 à 16:01
La Fédération des associations, sociétés et agences de tourisme (Fasath-Ci), une faitière qui compte 22 membres exerçant dans le tourisme, Hadj et Oumrah a lancé officiellement ses activités, le jeudi 14 janvier 2021, à Abidjan-Plateau.

Portant la parole d’El hadj Wagué, président de la Fasath-Ci, Dramé Moumouni a indiqué que cette fédération a pour mission principale de mutualiser les forces de ses membres afin d’améliorer et de professionnaliser le secteur. Après le retentissant échec du « hadj 2006 bis », la Fasath-Ci a salué la prise en main par l’Etat en attendant sa rétrocession au privé. « Notre pays, en 2020, a repris toute sa place parmi les meilleurs organisateurs du hadj au monde. Cette action d’envergure contient le mécanisme de rétrocession du hadj au privé », a affirmé le porte-parole du président du Fasath-Ci. Et d’affirmer : « Le processus a atteint aujourd’hui les 30% d’exécution avec les 3000 pèlerins à nous attribués sur total de 10000 ». En attendant d’atteindre les 100%, il a soutenu que la faitière n’a qu’un seul choix. « S’organiser afin d’assurer la rlève d’une manière plus rassurante », a-t-il soutenu.

La communauté musulmane a salué l'avènement de la Fédération des associations, sociétés et agences de tourisme
La communauté musulmane a salué l'avènement de la Fédération des associations, sociétés et agences de tourisme



La cérémonie a été marquée par une conférence magistrale sur le thème : « Les opérateurs privés face aux défis de l’organisation du Hadj en Côte d’Ivoire ». Prononcée par l’imam Mamadou Dosso, directeur de cabinet du président du Conseil national islamique (Cni), cette conférence a été l’occasion pour lui de faire l’historique de l’organisation du pèlerinage à la Mecque en Côte d’Ivoire. Et ce, pour que le public puisse mieux appréhender les enjeux et les perspectives de l’organisation du hadj en Côte d’Ivoire.

Selon le conférencier, dans un Etat laïc comme la Côte d’Ivoire, les textes sont clairs et l’Etat n’a pas pour vocation d’organiser le pèlerinage, mais de le réguler. Mieux, le religieux évoquant les textes relatifs à l’organisation du ministère de l’Intérieur dira que la direction générale des cultes est chargée d’assister les cultes et religions.

Dans ces attributions elle est, a-t-il insisté, chargée d’assister l’organisation et d’assurer le suivi du pèlerinage et les visites des lieux de cultes. En d’autres termes l’Etat ne devrait pas être organisateur de ces voyages.

Le conférencier, l'imam Mamadou Dosso, directeur de cabinet du président du Cni
Le conférencier, l'imam Mamadou Dosso, directeur de cabinet du président du Cni



Selon l’imam Dosso, les sommes d’argent considérables qu’engrangent le hadj sont sources de convoitises. Aussi s’est-t-il appesanti sur l’implication de l’Etat dans le pèlerinage en Côte d’Ivoire. En avril 1993, l’Etat créé le Comité national pour l’organisation du pèlerinage à La Mecque (Cnopm). De 1993 jusqu’en 2010, l’imam Dosso a évoqué le retentissant échec du « hadj 2006 bis ».

Pour lui, la gestion du 5ème pilier de l’islam est un vecteur de cohésion et de structuration de la communauté musulmane ivoirienne. Cette même gestion, a-t-il souligné, peut être également source de profondes rivalités. L’imam a dénoncé que derrière une volonté d’assistance de la communauté musulmane, des politiques s’emploient à réduire l’influence de certains dirigeants et organisations soupçonnés d’être proches de l’opposition. Saluant l’avènement de la Fédération des associations, sociétés et agences de tourisme (Fasath-Ci), le directeur de cabinet du président du Cni que les défis à relever sont, la mise en place d’une organisation viable où l’Etat doit rester le régulateur et la professionnalisation du secteur. « L’organisation du hadj pour être viable a besoin de mise à jour », a-t-il soutenu.

A travers des motions spéciales la fédération a exprimé sa gratitude à son parrain, le ministre de l’Hydraulique, Laurent Bogui Tchagba et son Eminence Dr Fadiga Moussa, président de la cérémonie.



Le 15/01/21 à 16:01
modifié 15/01/21 à 16:01