Lutte contre la désinformation en période électorale: Le NDI et ses partenaires font des propositions

Les parties prenantes ont fait de bonnes propositions. (DR)
Les parties prenantes ont fait de bonnes propositions. (DR)
Les parties prenantes ont fait de bonnes propositions. (DR)

Lutte contre la désinformation en période électorale: Le NDI et ses partenaires font des propositions

Le 15/01/21 à 08:30
modifié 15/01/21 à 08:30
L’exposition massive des citoyens en général et des communautés en particulier, à des informations trompeuses ou fabriquées de toutes pièces, les fake news, constitue aujourd’hui un défi majeur pour le National democratic institut (Ndi).

Aussi l’organisme s’emploie-t-il à mettre en œuvre un ensemble d’actions cohérentes afin de lutter de manière globale contre la propagation, l’impact de la désinformation en ligne en Côte d’Ivoire surtout en période électorale.

Il a organisé le 7e forum-bilan sur la désinformation dénommé ‘’projet de monitoring de la désinformation en ligne en période électorale’’. Ce, en collaboration avec l’Observatoire ivoirien des actions de l’homme (Oidh) et avec l’appui financier et technique du programme National endowment for democracy (Ned). La rencontre s’est tenue à l’hôtel la Rose Blanche à Cocody-Angré le jeudi 14 janvier 2021, autour du thème central : « Quelle approche communautaire face à la désinformation dans un processus politique’’.

Au sortir de ce rendez-vous, des recommandations ont été faites par les parties prenantes. Il s’agit, entre autres, de garantir l’accès équitable de l’information aux médias publics, maintenir le dialogue politique, promouvoir l’éducation aux médias et travailler à la cohésion sociale.

A l’occasion, Yapo Félicité (présidente de la Fédération des associations et Ong de Sideci-Yopougon), Athéna Yapi (responsable des enquêtes et observations à l’Oidh) et Tayoro Lopez (président de la Fédération des Ong du Gôh-Gagnoa) ont fait savoir que la crise de confiance entre les politiques et la communauté, l’insuffisance de l’État de droit, la caporalisation du pouvoir sont entre autres éléments auxquels sont liés les fausses informations attachées à un processus électoral.

Raison pour laquelle, ils ont insisté sur l’éducation aux médias et à l’information ou encore à d’autres fournisseurs d’informations, y compris ceux sur Internet.

La rencontre qui a permis de dégager ces recommandations, selon Kouamé Léon, secrétaire général de l’Oidh, a pour objectif de contribuer à répondre à l’impact de la désinformation liée au processus politique dans un milieu communautaire.

Le forum a également servi de cadre à un partage d’expériences. Une occasion pour l’Oidh de présenter un bilan succinct de ses activités menées dans le cadre du programme Ned. Kevin Adomayakpor, directeur résident du Ndi, a saisi l’occasion pour relever quelques indices sur la question de la désinformation en ligne en période électorale pendant ces derniers mois.

« Au cours des quatre derniers programmes d’observation, 99 cas de désinformation ont été analysés par l’équipe de veille de l’Oidh. Ces cas de désinformation enregistrés ont révélé 5 principales typologies ou variables. Ils font état de 36% de contenus fabriqués, 32% de contenus manipulés, 17,68% de faux contextes, 8,80% de contenus imposteurs et 4% de liens erronés », a-t-il cité.

Il faut signaler que la rencontre a vu la participation de leaders communautaires venus de Gagnoa, Daoukro, Divo et Abidjan.


Le 15/01/21 à 08:30
modifié 15/01/21 à 08:30