Législatives 2021 : La liste des candidats retenus publiée le 31 janvier
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, cette clarification faite, a informé l’auditoire que la date d’ouverture de la campagne prévue pour ces législatives est fixée du 26 février au 4 mars. Pendant donc une semaine, selon lui, les hommes et femmes voulant représenter les populations à l’Assemblée nationale iront proposer à celles-ci leurs projets de société. « Après la campagne, nous avons la tenue du scrutin le samedi 6 mars. Nous proclamerons les résultats provisoires le mardi 9 mars. Il se peut qu’au cours de la proclamation, il y ait l’éventualité des cas d’égalité, donnant ainsi lieu à un nouveau scrutin. Et le nouveau scrutin en cas d’égalité parfaite aura lieu le mercredi 24 mars et les résultats seront proclamés le jeudi 25 mars 2021 », a-t-il instruit. Avant de préciser que ces dates communiquées sont celles prévues par le code électoral et la Constitution dans certains cas.
Le Président de la Cei, toujours au cours cette séance préparatoire des élections législatives, a rappelé les conditions à remplir pour participer à cette joute électorale. Dans cette perspective, il a énoncé que les candidats, en guise de pièces administratives à fournir, doivent présenter une déclaration personnelle de candidature, un extrait d’acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu, un certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire, un certificat de résidence, une attestation de régularité fiscale, une copie du reçu de cautionnement de 100 mille F cfa délivré par le Trésor, une déclaration sur l’honneur du candidat suppléant exprimant son acceptation de la candidature à la suppléance ( sur feuille libre légalisée). Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a fait savoir que ces documents doivent avoir été établis au moins 3 mois avant la date de clôture des candidatures.
La question de la représentativité des femmes dans les assemblées élues était la 3e articulation de cette séance de travail. Le président de la Cei s’est félicité de la bonne interaction et la qualité des échéances qui ont lieu entre le bureau de l’organe électoral et les partis, groupements politiques et membres de la société civile.
Prestation de serment obligée pour des personnalités désignées Le président de la Cei a tenu à porter à la connaissance de ses interlocuteurs qu’au terme du dialogue politique qui s’est tenu du 21 au 29 décembre à la Primature, il a décidé d’élargir la commission centrale de la Cei à la venue de nouveaux membres. Et pour cela, il faut nécessairement modifier la loi portant organisation et composition de l’organe électoral.
« A l’issue de cette norme qui peut être une loi ou une ordonnance, c’est selon, il faut par la suite nommer les personnes qui ont été désignées par les soins des entités identifiées. Et c’est un décret qui le fait. Après ce décret, il faut que ces personnalités, avant leur entrée en fonction, prêtent serment. Par la suite, elles peuvent rejoindre la commission centrale. Cela concerne bien les commissaires centraux. Pour les commissaires locaux, il n’est point besoin d’une telle procédure en dehors de celle que prescrit la loi concernant l’organisation de la Cei qui prescrit que c’est par décision du président de la Cei que les personnes désignées par les entités ci-dessus indiquées sont nommées. Les personnalités ainsi désignées ne prêtent pas serment. Elles viennent et elles prennent fonction », a-t-il expliqué.
Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, au terme de cette séance, s’est félicité de l’interaction qui a eu lieu entre les femmes et hommes présents dans la salle. Il s’est aussi réjoui de la qualité des échanges. « Nous avons échangé, nous avons eu un partage efficient de sorte qu’au sortir de là, nous avons aujourd’hui une compréhension commune des règles qui commandent au jeu électoral. Nous sommes donc satisfait », s’est-il contenté.