Quel bilan faites-vous de la saison 2020 ?

Vu les conditions sanitaires qui ont prévalues cette année, avec la pandémie de la Covid-19 et vu l’engouement qu’a connu le championnat, nous ne pouvons qu’être satisfait de la saison. Nous n’avons pas pu dérouler toutes les activités que nous avons prévues à cause de la Covid-19. Nous constatons cependant qu’il y a de la bonne graine dans notre lutte avec les jeunes, qu’il va falloir former pour constituer l’élite de demain Après avoir bouclé la saison 2020 avec le championnat national, nous allons aussitôt nous pencher sur la saison 2021 avec en point de mire les qualifications pour les Jeux olympiques de Tokyo 2021. Avant, il y aura des compétitions intermédiaires telles que le championnat d’Afrique 2021. Il y aura aussi les championnats et tournois internationaux auxquels nous allons participer pour permettre à nos athlètes de s’aguerrir en vue de décrocher au soir des qualifications Afrique-Océanie, les deux tickets pour Tokyo 2021. Nous avons Manouan Ulrich et Amy Youin qui sont nos deux espoirs. Les qualifications auront lieu au mois de mars 2021. Mais il se pourrait que cette période soit décalée d’un mois à cause de la Covid-19. Au niveau de la Côte d’Ivoire, nous avons le soutien indéfectible du ministère des Sports. Nous venons de boucler la semaine de la lutte avec un camp d’entraînement de la Francophonie qui a réuni 8 pays en Côte d’Ivoire. C’est parce que nous avons eu l’accord institutionnel du ministère des Sports. Pour la finale du championnat également, nous avons eu la présence du ministère des Sports. C’était la même chose samedi dernier à l’Injs pour le tournoi international de lutte olympique. Nous tenons à dire merci au ministère des Sports mais aussi à l’Union des fédérations francophones de lutte qui a entièrement financé ce camp d’entraînement qui a été bénéfique à nos athlètes. Il ne faut pas oublier non plus le Comité national olympique qui permet à nos athlètes de se préparer dans des conditions acceptables.