CEI/Affaire retour de l’opposition: Les précisions du porte-parole de l'Institution

Le porte-parole principal de la Cei, Émile Ebrottié. (Dr)
Le porte-parole principal de la Cei, Émile Ebrottié. (Dr)
Le porte-parole principal de la Cei, Émile Ebrottié. (Dr)

CEI/Affaire retour de l’opposition: Les précisions du porte-parole de l'Institution

Le 07/01/21 à 22:51
modifié 07/01/21 à 22:51
La Commission électorale indépendante (Cei) ne reconnaît pas les accusations portées contre elle. A la une d’un journal paru le 7 janvier, l’on pouvait lire : « Violation des recommandations du dialogue politique : La Cei s’oppose à la réintégration de l’opposition ». En effet, dans l’article paru à la page 3 de ce quotidien, il est écrit que les représentants des plateformes Ligue des mouvements pour le progrès et l’Alliance des forces démocratiques (Afd), MM. Yapo Yapi et Alain Dogou n’ont pas pu reprendre leurs fonctions au sein de la commission centrale de la Cei. Alors que le 4 janvier, le vice-président de la Lmp, Gervais Coulibaly, s’était rendu au ministère de l’Intérieur pour signer le rapport final du dialogue politique dont l’une des résolutions demande la reconstitution de la Cei. Christine Konan, selon le confrère, avait posé le même acte le lendemain pour le compte de l’Afd. Fort de ces faits, le journaliste se basant sur la confidence d’une source proche du dossier, rapporte que « Alain Dogou, 2e vice-président de la Cei, sera surpris de constater le même jour, quelques heures après la signature du rapport final du dialogue politique par son mandant, le changement de canon de la serrure de la porte de son bureau situé au siège de la Cei ».

L’auteur de l’article, dans son argumentaire, indique que le lendemain de ces faits, tandis que les deux représentants de l’opposition, Yapo Yapi et Alain Dogou avaient été conviés à participer aux travaux en plénière de la commission centrale sur les procédures d’examen des candidatures à l’élection des députés, ceux-ci se verront notifier« qu’ils n’étaient plus les bienvenus ».

Joint par téléphone hier après-midi, pour vérifier ces accusations, le porte-parole principal de la Cei, Émile Ebrottié démentira ces allégations. Il fera ensuite des précisions : « En premier lieu, il faut dire qu’il n’y a pas eu de réunion de la commission centrale pour examiner les dossiers de candidatures à l’élection des députés. Depuis l’ouverture de la période de dépôt des dossiers de candidatures, le 4 janvier, nous n’avons réceptionné aucune candidature. D’où leur vient cette idée de réunion tenue de la commission centrale ? La Cei ne se reconnaît pas dans ces faits qu’on lui reproche ».

Notre interlocuteur, va plus loin en disant que si véritablement les deux personnalités avaient été éconduites, elles auraient pu saisir par écrit le président de la Cei pour lui signifier la situation. « Quand ils devaient quitter la Cei, ils ont écrit au président. Le bon sens recommande qu’il lui adresse aussi un courrier pour lui signifier ce qui s’est passé au lieu d’aller se répandre dans la presse », a-t-il expliqué.

Émile Ebrottié, réagissant au changement du canon de la serrure, a fait savoir que si d’aventure cela s’est produit, fait auquel il ne croit d’ailleurs pas, c’est certainement dans le souci de sécuriser le dossier du concerné. « Quand quelqu’un est absent pendant 3 mois, l’institution prend normalement des dispositions pour que ses affaires ne soient pas dérobées dans le bureau », a-t-il précisé.

Le 07/01/21 à 22:51
modifié 07/01/21 à 22:51