
En présence de toutes les personnalités invitées, la présidente de la cérémonie, Ly-Ramata Bakayoko a fait savoir la nécessité d’œuvrer ensemble, pour mettre un terme au fléau de l'enfance en danger (Photo Dr)
En présence de toutes les personnalités invitées, la présidente de la cérémonie, Ly-Ramata Bakayoko a fait savoir la nécessité d’œuvrer ensemble, pour mettre un terme au fléau de l'enfance en danger (Photo Dr)
Ascad/Protection de l’enfance: Action du couple présidentiel, les précisions de Ramata Ly-Bakayoko
La double cérémonie d’attribution du prix Ascad 2020 et du dixième anniversaire dudit prix a été pour la présidente de la cérémonie Ramata Ly-Bakayoko, l’occasion de revenir sur les actions du Président de la République en matière de protection de l’enfance en Côte d’Ivoire. Selon elle, en sollicitant les chercheurs pour réfléchir et proposer des solutions à la situation des enfants en danger en Côte d’ivoire, les organisateurs du 9e prix Ascad se sont inscrits dans la vision du Président de la République Sem Alassane Ouattara, qui, depuis son accession à la magistrature suprême en 2011, a fait de la protection de l’enfance, une priorité : « Le Président de la République s’est attelé à créer un environnement juridique et social propice au plein épanouissement et au développement harmonieux de l’enfant. Pour traduire dans les faits cette grande vision, le gouvernement, sous la conduite de feu le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, puis aujourd’hui, du Premier ministre Hamed Bakayoko, a mené plusieurs actions en vue de protéger les enfants contre la violence, les abus et l’exploitation sous toutes ses formes et de promouvoir leurs droits ». Selon la présidente de la cérémonie, il s’agissait entre autres, de l’adoption en 2014, d’une politique nationale de protection de l’enfant qui a permis la mise en place ou le renforcement de plusieurs programmes (enfants orphelins, enfants atteints du Vih, enfants en situation de handicap, enfants en situation de rue) et des plateformes de protection des enfants vulnérables. La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a aussi attiré l’attention des participants sur la politique de l’école obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans, qui donne la chance à de milliers d’enfants, notamment, aux petites filles, d’être scolarisées et de les protéger contre les mariages forcés. La constitution du 8 novembre 2016 qui assure la protection de la jeunesse contre toutes les formes d’exploitation et d’abandon, de même que la révision des lois relatives à la minorité et à la filiation qui offre aussi plus de garantie de protection de l’enfant. Elle n’oublie pas la révision du code pénal qui alourdit les peines en cas de viols sur les mineurs.
Hôpital mère-enfant et le centre de ré-scolarisation de Soubré
Comme dans un bilan-programme, la présidente de la cérémonie d’attribution du 9e prix Ascad est revenu sur les actions de la Première dame, Dominique Ouattara, en sa qualité de présidente du Conseil national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, pour accompagner l’action gouvernementale. Notamment, la création de l’hôpital mère-enfant de Bingerville, le centre de ré-scolarisation et de réinsertion de Soubré et de Bouaké mis à la disposition de l’État pour accueillir les enfants en situation de vulnérabilité ou victimes de violences, d’abus, d’exploitation et d’exclusion. Des actions pour lesquelles la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant s’est encore tournée vers les organisateurs du 9e prix Ascad : « Par votre contribution à la réflexion, vous apportez des solutions judicieuses et propices à la protection des enfants et à la promotion de leurs droits. Soyez en remerciés, car c’est tous ensemble que nous serons mieux armés pour mettre un terme au développement de ces phénomènes dégradants que sont les abus, les violences à l’égard des enfants, la maltraitance des enfants, le déni d’éducation, les mariages forcés, la délinquance ». Rappelons que cette double cérémonie a été ponctuée par la présentation de films institutionnels sur l’apport du prix aux lauréats des années précédentes.