Réveillon du nouvel an/Derrière rail : Les populations ont fêté dans la joie et l’allégresse

Les populations ont fêté le réveillon de la Saint Sylvestre avec ferveur. ( Franck YEO)
Les populations ont fêté le réveillon de la Saint Sylvestre avec ferveur. ( Franck YEO)
Les populations ont fêté le réveillon de la Saint Sylvestre avec ferveur. ( Franck YEO)

Réveillon du nouvel an/Derrière rail : Les populations ont fêté dans la joie et l’allégresse

Le 02/01/21 à 06:56
modifié 02/01/21 à 06:56
Les populations d’Abobo derrière rail ont fêté le réveillon de la Saint Sylvestre dans la joie et dans l’allégresse. Ne voulant pas se faire conter l’événement, elles sont sorties nombreuses pour manifester leur joie dans les différents bars et maquis (buvettes) de ce sous quartier de la commune d’Abobo.

En effet, les maquis et bars ont été pris d’assaut par les fêtards pour célébrer la fin de l’année 2020 qui, disent-ils, a été particulièrement difficile eu égard aux nombreux décès enregistrés mais aussi le déclenchement de la pandémie à coronavirus (Covid-19).

Timide au départ, la fête a atteint son paroxysme à partir de minuit après le culte. Ce passage a été marqué par des feux d’artifice mêlés de cris de joie des uns et des autres, des klaxons de motos et de véhicules. La voie principale était bondée de monde et ce, jusqu’au petit matin. L’espace servant de gare pour les autobus n° 51 et 52 de la Société des transports abidjanais (Sotra) a été transformé pour la circonstance en maquis plein air où des chaises ont été placées pour accueillir les fêtards.

« Après la messe, nous sommes venus nous amuser. Vous savez, voir la nouvelle année, ce n’est pas donné à tout le monde. Pendant que nous sommes ici, certains sont actuellement dans les hôpitaux et d’autres sont malheureusement décédés. C’est pourquoi nous nous sommes retrouvés pour partager ensemble un pot », a déclaré S. Denis, rencontré au maquis le Maracana. « Chaque jour constitue une fête mais aujourd’hui est un jour particulier. Car nous avons vieilli d’un an et cela mérite d’être célébré », a renchéri son voisin, visiblement heureux d’avoir franchi le seuil de l’année 2021.

En face, aux bars « Le Patriote » et « Emergence », outre la musique, certains ont préféré chanter et danser d’autres sonorités pour mieux exprimer leur joie de voir la nouvelle année.

A Abobo derrière rail, en dépit de la pandémie à coronavirus, les populations n’ont pas boudé leur plaisir. En tout cas, lorsque nous quittions les lieux aux environs de 2 heures du matin, les fêtards continuaient de converger vers les maquis et bars.


Le 02/01/21 à 06:56
modifié 02/01/21 à 06:56