Katiola/Réserve du Haut Bandama : Bientôt, une opération pour chasser les orpailleurs clandestins

Les participants ont réclamé plus de moyens en personnel que financier pour une meilleure surveillance de la réserve. (Dr)
Les participants ont réclamé plus de moyens en personnel que financier pour une meilleure surveillance de la réserve. (Dr)
Les participants ont réclamé plus de moyens en personnel que financier pour une meilleure surveillance de la réserve. (Dr)

Katiola/Réserve du Haut Bandama : Bientôt, une opération pour chasser les orpailleurs clandestins

Le 01/01/21 à 15:13
modifié 01/01/21 à 15:13
Jean-Baptiste Kouamé Zambélé, préfet de la région du Hambol, préfet du département de Katiola, a présidé le 28 décembre 2020, à la salle de conférences de la préfecture de Katiola, la 4è session du Comité de gestion local (Cgl) de réserve de faune et flore du Haut Bandama.

C’était en présence de Dramane Kassoum Ouattara, directeur de l’administration et des ressources humaines de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), représentant le Colonel-major, Adama Tondossama, directeur général de l’Oipr.

Cette 4è session ordinaire avait pour objectif d’assurer le suivi des actions menées dans la réserve de faune et de flore du Haut Bandama et dans sa zone périphérique, et définir les différentes mesures correctives à apporter.

A l’aide d’une diapositive, le Capitaine N’Drin N’Drin, chef du secteur de la réserve du Haut Bandama (122 161 ha), a fait le bilan des activités du 3è trimestre 2020 et terminer par les perspectives. Il ressort de cette présentation que le bilan est positif étant donné que toutes les activités de surveillance, de sensibilisation et d’appui aux populations riveraines ont été tenues.

Aussi, il est ressorti de cette 4è session qu’il y a eu des difficultés pour la mise en œuvre efficiente des activités prévues. Il s’agit de l’insuffisance du personnel, du difficile accès des voies dans les réserves dû à leur mauvais état, de l’insuffisance et du mauvais état des véhicules de service, etc. Alors que les agents en sous-effectif sont confrontés à la présence de campements, des orpailleurs, des feux de brousse, du braconnage...

Concernant la présence des orpailleurs clandestins, le préfet de la région du Hambol a lancé un appel pressant aux responsables de l’Oipr. « Ces orpailleurs, nous ne savons pas d’où ils viennent et quelles sont surtout leurs intentions. Il y a donc nécessité d’agir dans l’urgence pour les faire partir de la réserve », a-t-il fait savoir.

Jean-Baptiste Kouamé Zamélé, préfet de la région du Haambol (à droite) remet symboliquement le don aux populations, à travers le corps préfectoral. (Dr)
Jean-Baptiste Kouamé Zamélé, préfet de la région du Haambol (à droite) remet symboliquement le don aux populations, à travers le corps préfectoral. (Dr)



Pour rassurer l’autorité préfectorale, le Colonel Rémi Kouassi Kouadio, directeur des zones centre de l’Oipr, a annoncé que dès le début de l’année 2021, une mission est programmée pour débarrasser ces aires protégées de tous les orpailleurs clandestins. « Nous mènerons cette opération de grande envergure avec l’aide des militaires qui viendrons de la 3è région militaire de Bouaké », a-t-il affirmé.

Pour ce qui est du renforcement du personnel, il a été également on ne peut plus clair. « Grâce au projet Fonds mondial pour l’environnement, le personnel sera renforcé », a-t-il révélé. D’ailleurs, le directeur de l’administration et des ressources humaines de l’Oipr a précisé que ce sont une trentaine d’agents qui seront recrutés et répartis dans toutes les réserves que comptent la Côte d’Ivoire.

A en croire le directeur des zones centre de l’Oipr, en plus du personnel, ce fonds permettra d’acquérir du matériel de dernière génération comme les drones et aussi des véhicules.

Tout en se félicitant du travail abattu, le préfet de région du Hambol s’est réjoui de ce que le fonds mis à la disposition du Cgl va connaître une augmentation substantielle.

A la fin de la session, des localités riveraines de la réserve que sont Latokaha (Niakaramandougou) et Kolokaha (Marandala) ont reçu un tricycle chacun et Nakaha (Bouandougou) a bénéficié d’une batteuse et d’une décortiqueuse de riz. Le tout d’une valeur de 17 millions de FCfa.



Le 01/01/21 à 15:13
modifié 01/01/21 à 15:13