
Le président Bamba Cheick et son équipe on donné au Taekwondo ivoirien toutes ces lettres de noblesse
Le président Bamba Cheick et son équipe on donné au Taekwondo ivoirien toutes ces lettres de noblesse
Taekwondo : Le lourd héritage laissé par l’équipe sortante
Le président Bamba Cheick Daniel n’est pas candidat à sa succession. Après trois mandats fructueux pendant lesquels il a écrit en lettres d’or les pages de l’histoire du taekwondo, il laisse un héritage immense. Des médailles olympiques, des médailles de champion d’Afrique et du monde, des Grands Prix internationaux. Sans compter les nombreux opens remportés à travers l’Afrique et le monde. Bref, un patrimoine estimé à plus de dix milliards de FCfa.
Père du taekwondo moderne, Bamba Cheick Daniel n’a pas fait que transmettre aux athlètes et autres encadreurs sa rage de vaincre. Il a révolutionné la manière de pratiquer cet art martial coréen dans le pays. Il a mis en place des modules de formation, à travers des structures et des hommes bien choisis, pour harmoniser sa pratique. Avec un nombre record de licenciés (45 000), le taekwondo est aujourd’hui enseigné à l’Institut national de la jeunesse et des sports au titre des formations académiques débouchant sur un Master.
« Le taekwondo fait partie des disciplines sportives qui ont permis à la Côte d’Ivoire de glaner de nombreux lauriers en Afrique et dans le monde, contribuant ainsi au rayonnement international de notre pays», indiquait le ministre des Sports, Paulin Claude Danho. Lors de la signature de l’accord-cadre sur le Centre Alassane Ouattara, il a félicité publiquement le président Bamba Cheick Daniel : « Je voudrais relever le rôle déterminant joué par le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) et directeur du projet, le ministre Bamba Cheick Daniel, qui n’a ménagé aucun effort pour la réalisation de cet ouvrage sportif. Je salue et félicite son engagement et son implication personnelle à tous les niveaux, et avec lui tous ses collaborateurs ».
En effet, sans la passion et la vision de Bamba Cheick, ce centre d’une valeur de plus de 6 milliards de FCfa offert par la Corée, tout comme les performances de la Fédération, n’aurait pas existé.
La Côte d’Ivoire sur le toit du monde
Depuis la médaille d’or arrachée de haute lutte à Rio de Janeiro, par Cheick Sallah Cissé et le bronze accroché par Marie Christelle Ruth Gbagbi, le pays est devenu la plaque tournante de cet art martial coréen en Afrique et une destination internationale de choix en la matière.
L’organisation de la première grande finale des Grands prix internationaux remportée à domicile, par Cheick Sallah, en décembre 2017 et le séminaire de formation à l’intention des formateurs-évaluateurs qui a mobilisé des centaines de participants venus des quatre coins du monde, à Abidjan. Sans oublier le titre historique de championne du monde des moins de 62 kg dames 2017 remporté par Ruth Gbagbi. Toute chose qui confirme les progrès notables enregistrés par le taekwondo ivoirien.
Une discipline sportive qui propose à la Côte d’Ivoire quatre chances de médaille aux prochains Jeux olympiques qui auront lieu à Tokyo, au Japon. Et qui a réussi, comme par enchantement, à se faire construire un temple haut de gamme à Abidjan. Un bâtiment construit sur une superficie de 8 824 m² et financé à plus de 6 milliards de FCfa par le gouvernement coréen à travers l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica).
Il comporte une salle de jeu capable d’accueillir plus de 1 200 places, un espace de convivialité pour la restauration des spectateurs et une salle de conférences de 200 places bénéficiant d’un éclairage naturel. Sans oublier les bureaux qui abritent le siège de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) et autres paliers devant servir pour des activités culturelles et des Tic.
Les clefs du succès
Le rayonnement du taekwondo est loin d’être un heureux hasard. Ce qu’il faut savoir, c’est que le président Bamba Cheick Daniel est arrivé avec une vision claire. Tout ce que la Fédération a réalisé était consigné dans des documents depuis 1989. Il disait comment il fallait faire la promotion et le développement de cet art martial dans le pays. «Cette réflexion a été réalisée dès ma nomination en qualité de vice-président de la Fédération en charge de la promotion et remise au président Arsène Zirignon au domicile de Me Kraidy Lucien, en présence de Me Minayaha Siaka Coulibaly (il venait de Tabou où il occupait les fonctions de directeur de la Palmci). J’étais encore préfet à Bongouanou », raconte Bamba Cheick Daniel. C’est ce document qui a fait démarrer «la révolution organisationnelle du taekwondo ivoirien ».
Lorsqu’il prenait les rênes de la Fédération en 2009, Bamba Cheick avait déjà un tableau de bord, avec en point de mire au moins une médaille aux Jeux olympiques et la construction d’un palais pour le taekwondo. Des objectifs atteints en 2016, avec les exploits de Cheick Cissé Sallah (médaille d’or) et Ruth Gbagbi (médaille de bronze) aux Jeux de Rio de Janeiro. Et depuis octobre 2020, le Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen, le temple baptisé Alassane Ouattara, est sorti de terre.
Tout cela passait par une bonne organisation de la machine fédérale. De l’administration de la discipline aux équipes nationales de compétition, en passant par les Ligues, le corps arbitral et le taekwondo universitaire, scolaire et féminin, rien n’a été laissé.
Me Kim Young Tae, Me Gaston Ouassenan Koné et autre Arsène Zirignon ont posé les jalons du taekwondo. Et Bamba Cheick Daniel est venu lui donner une véritable âme, en le propulsant dans le modernisme et au seuil de la professionnalisation. Aujourd’hui, la Fédération ivoirienne de taekwondo est en mode pilotage automatique. Mais attention ! Il faudra un minimum de génie et d’audace au successeur de Bamba Cheick Daniel pour franchir le pas.
« Le taekwondo fait partie des disciplines sportives qui ont permis à la Côte d’Ivoire de glaner de nombreux lauriers en Afrique et dans le monde, contribuant ainsi au rayonnement international de notre pays», indiquait le ministre des Sports, Paulin Claude Danho. Lors de la signature de l’accord-cadre sur le Centre Alassane Ouattara, il a félicité publiquement le président Bamba Cheick Daniel : « Je voudrais relever le rôle déterminant joué par le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) et directeur du projet, le ministre Bamba Cheick Daniel, qui n’a ménagé aucun effort pour la réalisation de cet ouvrage sportif. Je salue et félicite son engagement et son implication personnelle à tous les niveaux, et avec lui tous ses collaborateurs ».
En effet, sans la passion et la vision de Bamba Cheick, ce centre d’une valeur de plus de 6 milliards de FCfa offert par la Corée, tout comme les performances de la Fédération, n’aurait pas existé.
La Côte d’Ivoire sur le toit du monde
Depuis la médaille d’or arrachée de haute lutte à Rio de Janeiro, par Cheick Sallah Cissé et le bronze accroché par Marie Christelle Ruth Gbagbi, le pays est devenu la plaque tournante de cet art martial coréen en Afrique et une destination internationale de choix en la matière.
L’organisation de la première grande finale des Grands prix internationaux remportée à domicile, par Cheick Sallah, en décembre 2017 et le séminaire de formation à l’intention des formateurs-évaluateurs qui a mobilisé des centaines de participants venus des quatre coins du monde, à Abidjan. Sans oublier le titre historique de championne du monde des moins de 62 kg dames 2017 remporté par Ruth Gbagbi. Toute chose qui confirme les progrès notables enregistrés par le taekwondo ivoirien.
Une discipline sportive qui propose à la Côte d’Ivoire quatre chances de médaille aux prochains Jeux olympiques qui auront lieu à Tokyo, au Japon. Et qui a réussi, comme par enchantement, à se faire construire un temple haut de gamme à Abidjan. Un bâtiment construit sur une superficie de 8 824 m² et financé à plus de 6 milliards de FCfa par le gouvernement coréen à travers l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica).
Il comporte une salle de jeu capable d’accueillir plus de 1 200 places, un espace de convivialité pour la restauration des spectateurs et une salle de conférences de 200 places bénéficiant d’un éclairage naturel. Sans oublier les bureaux qui abritent le siège de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) et autres paliers devant servir pour des activités culturelles et des Tic.
Les clefs du succès
Le rayonnement du taekwondo est loin d’être un heureux hasard. Ce qu’il faut savoir, c’est que le président Bamba Cheick Daniel est arrivé avec une vision claire. Tout ce que la Fédération a réalisé était consigné dans des documents depuis 1989. Il disait comment il fallait faire la promotion et le développement de cet art martial dans le pays. «Cette réflexion a été réalisée dès ma nomination en qualité de vice-président de la Fédération en charge de la promotion et remise au président Arsène Zirignon au domicile de Me Kraidy Lucien, en présence de Me Minayaha Siaka Coulibaly (il venait de Tabou où il occupait les fonctions de directeur de la Palmci). J’étais encore préfet à Bongouanou », raconte Bamba Cheick Daniel. C’est ce document qui a fait démarrer «la révolution organisationnelle du taekwondo ivoirien ».
Lorsqu’il prenait les rênes de la Fédération en 2009, Bamba Cheick avait déjà un tableau de bord, avec en point de mire au moins une médaille aux Jeux olympiques et la construction d’un palais pour le taekwondo. Des objectifs atteints en 2016, avec les exploits de Cheick Cissé Sallah (médaille d’or) et Ruth Gbagbi (médaille de bronze) aux Jeux de Rio de Janeiro. Et depuis octobre 2020, le Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen, le temple baptisé Alassane Ouattara, est sorti de terre.
Tout cela passait par une bonne organisation de la machine fédérale. De l’administration de la discipline aux équipes nationales de compétition, en passant par les Ligues, le corps arbitral et le taekwondo universitaire, scolaire et féminin, rien n’a été laissé.
Me Kim Young Tae, Me Gaston Ouassenan Koné et autre Arsène Zirignon ont posé les jalons du taekwondo. Et Bamba Cheick Daniel est venu lui donner une véritable âme, en le propulsant dans le modernisme et au seuil de la professionnalisation. Aujourd’hui, la Fédération ivoirienne de taekwondo est en mode pilotage automatique. Mais attention ! Il faudra un minimum de génie et d’audace au successeur de Bamba Cheick Daniel pour franchir le pas.