Alépé : Des jeunes formés à l’élevage de lapins

Un kit d’élevage composé de lapins (mâle et femelles), une cage de huit casiers et quatre sacs d’aliments
Un kit d’élevage composé de lapins (mâle et femelles), une cage de huit casiers et quatre sacs d’aliments
Un kit d’élevage composé de lapins (mâle et femelles), une cage de huit casiers et quatre sacs d’aliments

Alépé : Des jeunes formés à l’élevage de lapins

La direction départementale des ressources animales et halieutiques a, dans le cadre de son projet « 5 jeunes, 5 femelles, un mâle, une cage » formé le 22 décembre 2020, à la salle de réunion de la sous-préfecture d’Alépé, 100 jeunes du département issus des localités d’Alépé, Montézo et Memni, aux techniques d’élevage de lapins.

Pour Guy Franck Nemlin, le directeur départemental, il s’agit pour lui et ses collaborateurs, de contribuer ainsi aux actions de développement local et surtout à l’insertion économique des jeunes en quête d’un premier emploi. « Le lapin est un animal capable de s’adapter partout, sa viande est beaucoup prisée et se vend facilement » a-t-il expliqué. Non sans toutefois indiquer que les facteurs défavorisants sont entre autre, la chaleur, l’obscurité, les bruits et le stress. Pour le démarrage, a-t-il conseillé, les promoteurs devront choisir des sujets en bonne santé et surtout ne pas acheter le mâle et la femelle au même lieu.

Le parrain, Kindo Kouadio Armand, directeur général de la société d’importation, fabrication, alimentations animales et poussins (Sifaap), spécialisée dans l’élevage, a encouragé tous les jeunes recensés pour la première phase de ce projet, à s’y adonner entièrement car, c’est une activité rentable et a promis de les appuyer. Pour joindre l’acte à la parole, il a offert au groupe d’Alépé-ville qui comprend six personnes, un kit d’élevage composé de lapins (mâle et femelles), une cage de huit casiers et quatre sacs d’aliments. « Vous devriez bien mener cette activité pour avoir de bons résultats » a-t-il insisté. Nanou Benjamin, préfet du département a, pour sa part, salué cette formation qui s’inscrit dans le projet gouvernemental de lutte contre la pauvreté. Il a particulièrement engagé tous ces premiers bénéficiaires à prendre à bras le corps ce projet car leur autonomie financière en dépend.

Toutefois, il a mis en garde sous peine de poursuite judiciaire, tous ceux qui vendront les kits d’installation qui seront mis à leur disposition.

Une correspondance particulière de Boni Amlaman