Bouaké-Bondoukou : Cohésion sociale et insertion professionnelle par le sport au cœur d’un atelier

Les participants à l'atelier ont immortalisé la cérémonie par la photo de famille. (Dr)
Les participants à l'atelier ont immortalisé la cérémonie par la photo de famille. (Dr)
Les participants à l'atelier ont immortalisé la cérémonie par la photo de famille. (Dr)

Bouaké-Bondoukou : Cohésion sociale et insertion professionnelle par le sport au cœur d’un atelier

Le 22/12/20 à 17:07
modifié 22/12/20 à 17:07
Des participants venus de Bouaké et de Bondoukou ont pris part, du 17 au 18 décembre 2020, dans un réceptif hôtelier de Bouaké, à un atelier de planification opérationnelle dans le cadre d’un projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale et de l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes par la pratique du sport dans ces deux localités précitées, piloté par l’Ong ‘’Aide et Action’’.

Pour le chef du projet, Ramanou Babaédjou, il s’agit de procéder à l’élaboration du planning opérationnel dans les localités de Bondoukou et de Bouaké, où auront lieu ces activités.

Au cours des travaux, il y a eu l’harmonisation entre la compréhension et les enjeux ainsi que les objectifs du projet en 2021, avec la participation des acteurs locaux des comités techniques des deux zones, la présentation des défis de la mise en œuvre des activités et l’élaboration d’un plan opérationnel de la mise en œuvre des activités pour l’année 2021.

Pour le chargé de la mise en œuvre du projet, le choix de Bouaké et de Bondoukou n’est pas fortuit. « La ville de Bouaké a souffert de la décennie de crise politico-militaire qu’a connue la Côte d’Ivoire avec pour conséquences la fermeture de nombreuses entreprises pourvoyeuses d’emplois, le faible taux d’éducation des jeunes, combiné à un taux de chômage élevé », a relevé Ramanou Babaédjou.

Par contre, pour Bondoukou, il a fait remarquer que le phénomène de l’abandon de l’école a repris depuis 2013-2014 où il a atteint 3,8%. « En effet, au cours de cette année scolaire, environ 4 élèves sur 100 ont abandonné l’école et ce nombre se trouve être le plus bas ces quatre dernières années. Cette statistique montre l’ampleur de la déperdition scolaire », a-t-il souligné.

Ainsi, si l’on en croit Ramanou Babaédjou, ce projet constitue, à travers le sport, un vecteur de cohésion sociale, le vivre ensemble en milieu scolaire et communautaire, et de mobilisation des jeunes autour du projet d’insertion professionnelle par la pratique du sport.

Constitués en comités techniques, les 26 participants issus des Ong, guides religieux, directeurs régionaux des sports, jeunesse communale et presse sont chargés de concrétiser le projet.


Le 22/12/20 à 17:07
modifié 22/12/20 à 17:07