Boulangerie et pâtisserie : Des acteurs dénoncent le non-respect de la distanciation de 500 mètres

Les boulangers installés à Abobo ont fait savoir que le prix actuel du pain est en déphasage avec les réalités du métier. (photo : DR)
Les boulangers installés à Abobo ont fait savoir que le prix actuel du pain est en déphasage avec les réalités du métier. (photo : DR)
Les boulangers installés à Abobo ont fait savoir que le prix actuel du pain est en déphasage avec les réalités du métier. (photo : DR)

Boulangerie et pâtisserie : Des acteurs dénoncent le non-respect de la distanciation de 500 mètres

Le 22/12/20 à 12:31
modifié 22/12/20 à 12:31
Les acteurs de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire crient leur ras-le-bol. Ils dénoncent l’absence de mise en œuvre d’une mesure importante au cœur du dispositif légal de leur corporation.

La question du non-respect de la distanciation de 500 mètres entre les boulangeries était à l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire des acteurs de la coordination du haut patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Cote d’Ivoire d’Abobo, le 19 décembre.

« C’est difficile de croire que depuis 2014, des boulangers continuent de ne pas respecter cette mesure de distanciation. Je m’insurge contre ceux qui violent les règles en complicité avec certains agents en charge de la gestion publique de notre secteur d’activité », a dénoncé Yafine Koné, opérateur économique dans le domaine.

En outre, les membres de ce haut patronat se sont également prononcés sur la tarification actuelle de la baguette de pain. Ils affirment que le prix actuel est en déphasage avec les réalités du terrain. « Aujourd’hui, le prix de la baguette de pain est largement dépassé. Ce qui cause assez de désagréments aux promoteurs que nous sommes. Au rythme actuel des choses, nous travaillons pratiquement à perte », a-t-il déploré.

Yafine Koné a donc estimé qu’au regard des réalités du secteur, « le prix actuel de la baguette de pain devrait être revu à la hausse afin de permettre au secteur de survivre ».

De son côté, le délégué communal de la coordination Abobo-Anyama de cette association patronale, Bakayoko Alassane, a attiré l’attention de ses pairs « sur la nécessité de mieux se structurer en parlant d’une même voix pour le bonheur de la filière boulangerie ».

Il les a donc invités à être plus déterminés en prenant véritablement en main leur destin.


Le 22/12/20 à 12:31
modifié 22/12/20 à 12:31