KARATE: Le Shotokan ivoirien prépare sa mue

Me Etienne Ossey Ahouty, candidat déclaré à la présidence de l'Aikash.(DR)
Me Etienne Ossey Ahouty, candidat déclaré à la présidence de l'Aikash.(DR)
Me Etienne Ossey Ahouty, candidat déclaré à la présidence de l'Aikash.(DR)

KARATE: Le Shotokan ivoirien prépare sa mue

Le 19/12/20 à 21:00
modifié 19/12/20 à 21:00
Bientôt l’Association ivoirienne de karaté shotokan (Aikash) va renouveler ses instances. En poste depuis 2016, le président Abdoulaye Sanogo, a un challenger de taille. En effet, dans les coulisses se prépare la candidature de Me Étienne Ossey Ahouty, Ceinture noire, 4e Dan. Un adepte qui, jusque-là, œuvrait dans l’ombre et qui a décidé d’apporter sa pierre à l’édification de la discipline en Côte d’Ivoire.
En tout cas, depuis quelques jours, Me Étienne Ossey Ahouty ne dort pas. Il multiplie les rencontres avec les membres de la famille pour expliquer sa vision.
Déjà, le candidat qui a laissé murir son ambition a un slogan qui en dit long sur le sérieux de son engagement. A savoir « Ensemble, osons le développement de l’Aikash, la vitrine d’une passion nationale ». Une formule qui résume bien le contenu de son programme qui, à terme, vise à moderniser et professionnaliser la discipline dans le pays. Un peu comme ce que le président Bamba Cheick Daniel est en train de réussir avec le Taekwondo.
Le Shotokan fait partie des styles officiels les plus connus du karaté. Il se pratique en Côte d’Ivoire depuis 1962 et c’est le 21 juin 1980 que les pratiquants ont décidé de se mettre en association. Développé à partir de différents arts martiaux par Gichin Funakoshi, le Shotokan comprend trois parties : le Kihon ou « fondements », le Kumite (le combat), et les Katas (formes ou modèles des mouvements ou encore démonstration). C’est le style le plus pratiqué dans le monde.
Me Étienne Ossey Ahouty a du mal à comprendre que cet art martial qui, naguère faisait la fierté des arts martiaux dans le pays soit toujours au bas de l’échelle. Aussi, demande-t-il aux adeptes « d’oser le développement de l’Aikash à l’horizon 2030 ».
« En créant cette association à Divo, nos ainés, les pionniers, avaient la volonté d’apporter une solution à l’anarchie des clubs sur le territoire national et au nombre sans cesse croissant des clubs informels, non déclarés et non reconnus par le ministère des Sports », estime, le candidat déclaré qui, 40 ans après, veut rattraper le retard.
Pour lui, il est temps de se donner un temps de réflexion pour « non seulement, se souvenir des bons moments de la vie de l’Aikash, mais également, relever les difficultés rencontrées au cours de cette pratique infra-générationnelle, afin d’en tirer les leçons et mieux envisager l’avenir ».

Après une phase de lancement de la précampagne, à Yopougon, le 12 décembre dernier, Étienne Ossey Ahouty attaque, dès ce samedi 19 décembre, l’intérieur du pays.

Le 19/12/20 à 21:00
modifié 19/12/20 à 21:00