Développement de la riziculture : La Fao apporte son appui à la Côte d’Ivoire.

 Echange de parapheur entre les deux parties, après la signature de l’accord de partenariat.
 (DR)
Echange de parapheur entre les deux parties, après la signature de l’accord de partenariat. (DR)
Echange de parapheur entre les deux parties, après la signature de l’accord de partenariat. (DR)

Développement de la riziculture : La Fao apporte son appui à la Côte d’Ivoire.

Le 16/12/20 à 18:26
modifié 16/12/20 à 18:26
Le ministre de la promotion de la riziculture et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture ont signé un accord de partenariat le mercredi 16 décembre.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’Agriculture (FAO), apportera, dans les prochains mois, un appui technique au ministère de la promotion du riz, dans le cadre de la Stratégie nationale de Développement du Riz (SNDR).

Un accord de partenariat a été signé à cet effet, hier, mercredi 16 décembre, dans les locaux dudit ministère, au plateau, par le ministère de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré et le représentant de la Fao en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji.

L’accord porte sur le renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST).

Au cours de la cérémonie, le ministre de la promotion du riz, a indiqué que ce partenariat traduit la volonté de la FAO de faire avancer l’Agriculture en Côte d’Ivoire. Il a aussi souligné que l’objectif de la stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2020-2030, c’est essentiellement, d’assurer à la Côte d’Ivoire, l’autosuffisance en riz de bonne qualité, avant 2025, et de faire de la Côte d’Ivoire, un des plus gros exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

« Par ailleurs, le premier challenge de mon ministère, c’est de coller au goût des consommateurs pour que le riz ivoirien s’impose sur les marchés africains et internationaux. Nous avons des variétés de riz aujourd’hui, qui n’ont rien à envier aux autres. Mais nous avons besoin de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance non rentable et non finançable, à une riziculture de marché, moderne, performante, compétitive, rentable, durable et respectueuse de l’environnement », a-t-il affirmé.

Le ministre Gaoussou Touré a aussi indiqué qu’il compte également faire du riziculteur ivoirien, un opérateur économique à part entière, un professionnel, gestionnaire d’une affaire rentable et durable.

Pour sa part, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a déclaré que ce projet a pour objectif, d’améliorer la capacité locale de production de riz dans pays. A savoir, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et les Philippines. Il devra aussi permettre de développer des chaînes de valeur du riz compétitives et inclusives.

D’un coût global de 1,278 265 dollars US, réparti entre ces 3 pays bénéficiaires, il permettra de façon concrète, entre autres, d’assurer le partage de connaissance entre la République de Corée, les Philippines, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire, de renforcer les instituts de recherche et de formation sur le riz, de former les formateurs chargés de diffuser les connaissances et l’expérience aux parties prenantes clés.

Le début de sa mise en œuvre est prévu pour le premier trimestre de l’année 2021. Samy Gaiji a aussi annoncé que la FAO dégagera 150 000 Dollars US pour le financement d’un projet sur la « revitalisation du système semencier du riz en Côte d’Ivoire », au titre de la saison 2020-2021.


Le 16/12/20 à 18:26
modifié 16/12/20 à 18:26