Sénat/Mines et géologie: Jean-Claude Kouassi se donne les moyens pour intensifier la lutte contre l’orpaillage clandestin

Jean-Claude Kouassi, ministre des Mines et de la Géologie. (photo : Dr)
Jean-Claude Kouassi, ministre des Mines et de la Géologie. (photo : Dr)
Jean-Claude Kouassi, ministre des Mines et de la Géologie. (photo : Dr)

Sénat/Mines et géologie: Jean-Claude Kouassi se donne les moyens pour intensifier la lutte contre l’orpaillage clandestin

Pour faire passer la contribution du secteur minier au Produit intérieur brut (Pib) de 4% en 2020 à 5% en 2022, avec les 424 agents dont il dispose, le ministre Jean-Claude Kouassi, titulaire du département des Mines et de la Géologie a obtenu, une allocation budgétaire cumulée de 4,415 milliards de F Cfa au titre de 2021. Ce qui représente 0,09% du budget global des ministères techniques qui bénéficient de 5,165 milliards de F Cfa.

Face aux sénateurs, il s’est engagé à poursuivre les efforts visant à assainir l’exploitation minière, à travers la mise en œuvre du Programme national de rationalisation de l’orpaillage (Pnro) pour un budget de 330 millions de F Cfa.

Ce phénomène dont l’expansion et les conséquences néfastes multiples menacent la forêt, l’environnement et les ressources en eau des différentes localités du pays, n’a pas échappé aux sénateurs qui l’ont suffisamment évoqué dans leurs interventions.

Jean-Claude Kouassi a rassuré que sur cette dotation de 330 millions de F Cfa, 250 millions de F Cfa vont servir au déguerpissement des orpailleurs clandestins et 80 millions de F Cfa à l’encadrement des artisans miniers, à travers la formation notamment.

Pour y parvenir, une brigade de lutte comprenant la gendarmerie, la marine et les eaux et forêts a été mise sur pied.

Au total, ce sont plus de 500.000 orpailleurs clandestins qui ont été recensés en 2018. Ce qui montre l’ampleur du phénomène et la nécessité de trouver les moyens pour financer cette lutte.

Grâce donc à des réformes de l’armature juridique dans le secteur, des textes ont été introduits, et permettent entre autres au ministère de faire des saisies de matériels, de les mettre en vente et de financer les activités de lutte pour moitié et de reverser l’autre moitié dans les caisses de l’État, a révélé le ministre Jean-Claude Kouassi.

N’DRI CÉLESTIN