Ressources forestières : La Côte d’Ivoire perd environ 250 mille hectares de forêt chaque année

Urgences Forestières s'est réunie pour tirer la sonnette d'alarme sur la déforestation. (photo : Dr)
Urgences Forestières s'est réunie pour tirer la sonnette d'alarme sur la déforestation. (photo : Dr)
Urgences Forestières s'est réunie pour tirer la sonnette d'alarme sur la déforestation. (photo : Dr)

Ressources forestières : La Côte d’Ivoire perd environ 250 mille hectares de forêt chaque année

« De 16 millions d’hectares dans les années 1960, la forêt ivoirienne couvre de nos jours une superficie de moins de 2 millions d’hectares. Pour être plus précis dans les chiffres, nous perdons environ 250 mille hectares de forêt par an ».

Ce constat alarmant a été fait par Urgences forestières (Ufor) lors d’une conférence de presse le 12 décembre 2020, au siège de la centrale syndicale Humanisme sis à Adjamé 220 logements. La sortie des agents techniques des Eaux et Forêts vise à interpeller l’opinion nationale et internationale sur les impacts négatifs de la déforestation si rien n’est fait.

C’est pourquoi Khan Flavien, secrétaire national de cette organisation syndicale qui a vu le jour le 3 septembre 2020, a fait plusieurs propositions aux différents problèmes rencontrés dans la protection de la forêt ivoirienne. Entre autres, la dématérialisation des documents statistiques et d’exploitation afin de faciliter leurs accès aux usagers à travers la création d’une base de données ; la sécurisation des documents en apposant des codes-barres sur chacun d’eux ; la transformation de la régie en trésorerie afin de garantir la transparence dans son fonctionnement ainsi que le paiement trimestriel par virement bancaire, de primes honorables et échelonnés selon les grades des agents. Cela permet la traçabilité des documents émis par les différents services.

Par ailleurs, l’Ufor demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de s’impliquer dans les résolutions de tous les problèmes que connaissent les agents des Eaux et Forêts.

Pour la formation continue, ce syndicat a souhaité la création d’une école nationale des Eaux et Forêts, le fonctionnement du fonds de prévoyance, le reclassement catégoriel et l’intégralité des indemnités de risque et de sujétion de salaire de base, l’équipement en matériel (véhicules, motos, appareils Gps...) pour plus d’efficacité dans les opérations de planting d’arbres.