Sécurité routière: Le ministère des Transports sonne la fin de l’impunité

Le directeur de cabinet du ministère des Transports, Ahmed Diomandé, a procédé au lancement de la campagne de répression. (Dr)
Le directeur de cabinet du ministère des Transports, Ahmed Diomandé, a procédé au lancement de la campagne de répression. (Dr)
Le directeur de cabinet du ministère des Transports, Ahmed Diomandé, a procédé au lancement de la campagne de répression. (Dr)

Sécurité routière: Le ministère des Transports sonne la fin de l’impunité

Le 12/12/20 à 19:56
modifié 12/12/20 à 19:56
Désormais, les sanctions prévues par la loi seront appliquées dans toute leur rigueur pour tous les automobilistes qui commettront des infractions au code de la route à Abidjan et partout en Côte d’Ivoire. Telle est la déclaration du directeur de cabinet du ministre des Transports, Ahmed Diomandé, le 10 décembre, au grand carrefour de Koumassi.

C’était à l’occasion du lancement de la campagne de sensibilisation à la sécurité routière qu’il a présidé au nom du ministre Amadou Koné. Cette campagne s’étend du 10 décembre 2020 au 15 janvier 2021, avec pour objectif zéro accident de la circulation. Pour ce faire et connaissant les conducteurs ivoiriens pour leur incivisme, surtout ceux des véhicules de transport, les autorités ont décidé de renforcer la répression.

« Au regard des statistiques sur les accidents de la circulation, nous voulons donner un cachet spécial à la présente campagne de sensibilisation. Nous y avons associé un ensemble de mesures de répression. Nous avons donné des instructions claires à la police spéciale de la sécurité routière : occuper le terrain et mettre hors d’état de nuire tous les conducteurs indélicats », a indiqué Ahmed Diomandé.

La répression des conducteurs indélicats sera essentiellement assurée, comme il l’a indiqué, par les agents de la police spéciale de la sécurité routière dont le premier responsable, Touré Abdul-Kader, s’est engagé dans ce sens. « Nous allons frapper sévèrement l’incivisme des conducteurs. Les sanctions iront jusqu’au retrait du permis. Il faut mettre fin à l’impunité pour que les populations se déplacent en toute quiétude, sans risquer leur vie », a-t-il déclaré.

A en croire Ahmed Diomandé, en décembre 2018, ce sont 742 accidents de la circulation qui ont été enregistrés, avec 80 décès et 1193 blessés. En décembre 2019, il y a eu 596 accidents, 97 personnes tuées et 1114 blessés sur les routes ivoiriennes. « Tous ces accidents sont imputables, à 94%, aux facteurs humains. Ils sont occasionnés par l’imprudence du conducteur ou du piéton, des stationnements dangereux, la non-maîtrise du véhicule et surtout l’excès de vitesse », a-t-il expliqué.

Pour lui, il est temps d’agir vigoureusement sur tous les leviers qui interagissent dans la sécurité routière.

Le 12/12/20 à 19:56
modifié 12/12/20 à 19:56