


L’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), par la voix du colonel Gonto Gbassa qui s’exprimait jeudi 10 décembre 2020 lors de la journée socioculturelle organisée à Bingoro, envisage une exploitation écotouristique du parc national du mont Sangbé pour en faire un produit d’attrait touristique de premier ordre pour les populations ivoiriennes et même au-delà.
« Nous pensons aujourd’hui à valoriser le parc national du mont Sangbé du point de vue touristique. Nous voulons, dans les prochaines années, construire des infrastructures à l’intérieur du parc pour attirer des touristes nationaux et internationaux qui vont venir voir ce que nous avons pu protéger ensemble », a déclaré Gonto Gbassa qui représentait le directeur général de l’OIPR.
D’une superficie de 97 554 hectares, le parc national du mont Sangbé, créé en 1976, est à cheval sur trois régions que sont le Tonkpi, le Bafing et le Worodougou.
« Le parc a d’autres atouts que nous allons développer », a ajouté le colonel Gonto Gbassa. Il a souhaité l’implication des différents Conseil régionaux et une meilleure adhésion des cadres de ces trois régions qui sont parfois réticents aux innovations apportées.
A contrario de certaines aires protégées de la Côte d’Ivoire grandement entamées par les activités humaines, le parc national du mont Sangbé enregistre un fort taux de préservation salué par l’OIPR.