Élection à la présidence de la Caf/Jacques Anouma (candidat) : « Allons d’une seule voix »

Jacques Anouma, candidat à la présidence de la CAF. (DR)
Jacques Anouma, candidat à la présidence de la CAF. (DR)
Jacques Anouma, candidat à la présidence de la CAF. (DR)

Élection à la présidence de la Caf/Jacques Anouma (candidat) : « Allons d’une seule voix »

Le 11/12/20 à 17:05
modifié 11/12/20 à 17:05
Candidat à la succession du président Ahmad à la tête du football continental, le 12 mars prochain, à Rabat, au Maroc, Jacques Bernard Anouma ne cache pas sa gêne face à la multiplicité des candidatures suscitées dans la zone ouest-africaine dont il est issu.

Jeudi, lors de l’installation du Comité des sages recommandée par le Chef de l’État, dans les locaux du ministère des Sports, il a appelé à une unicité des voix afin que l’on puisse travailler efficacement au renouveau de la Confédération africaine de football. Une institution qu’il dit malade. « La Caf est dans un état pas très reluisant sur le plan structurel. Il faut qu’on aille d’une seule voix pour la remettre sur les bons rails », a indiqué le président Anouma.

Il avoue cependant qu’il y a un travail qui est en train d’être fait pour qu’à défaut d’obtenir de tous les candidats un consensus, l’Afrique de l’Ouest parle d’une même et seule voix concernant cette élection du 12 mars 2021. « C’est le souhait de tout le monde. Nous ferons tout pour que ce soit une réalité. J’espère que le bon sens fera qu’on se mettra autour d’une seule personne pour aller à la conquête de l’Afrique », estime-t-il.

"Avec mon frère Augustin Senghor du Sénégal, nous pensons déjà à cette éventualité. On pense que l’idéal serait que l’Afrique de l’Ouest parte unie. A partir du moment où c’est une volonté commune, le consensus se fera tout doucement. Mais ça ne se fera pas d’un coup de baguette magique", reconnaît le candidat de la Côte d’Ivoire qui a déjà toute la nation debout derrière lui.

Ému face à la grande mobilisation impulsée par le Président de la République et le Premier ministre, Jacques Anouma a dit « grand merci au Chef de l’État, Alassane Ouattara, qui a pris d’importantes décisions pour cette élection et au Premier ministre, Hamed Bakayoko, qui a pris à bras-le-corps sa candidature. Ce sont des sentiments de joie et de fierté qui m’animent. Cela démontre l’élan de la grande mobilisation. La présence de ces sages autour de moi sera précieuse. Leurs conseils et surtout leur riche expérience dans le domaine du sport me seront bénéfiques. Je suis sûr qu’avec cette force collective, nous pouvons gagner cette élection ».

L’ancien président de la Fif, si les choses restent en l’état, devra affronter le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya, le Sud-Africain Patrice Motsepe et, éventuellement, le président sortant.

En attendant, chacun doit passer l’étape du 12 janvier qui validera les candidatures. C’est à partir de cette date que la campagne va réellement débuter.


Le 11/12/20 à 17:05
modifié 11/12/20 à 17:05