Futures échéances électorales/Ahoua N'Doli : " Le Moronou a une revanche à prendre "

Les militants du rhdp du Moronou mobilisés pour les élections locales (DR)
Les militants du rhdp du Moronou mobilisés pour les élections locales (DR)
Les militants du rhdp du Moronou mobilisés pour les élections locales (DR)

Futures échéances électorales/Ahoua N'Doli : " Le Moronou a une revanche à prendre "

Le 06/12/20 à 17:55
modifié 06/12/20 à 17:55
" Dans le Moronou, nous avons une revanche à prendre durant les deux élections à venir à savoir les législatives et les sénatoriales. Nous devons démontrer que nous sommes majoritaires. Nous devons prouver que nous contrôlons le terrain, lors des élections à venir ", tel est le mot d'ordre lancé samedi par l'inspecteur général d'État, Ahoua N'Doli Théophile, coordinateur régional du Rhdp du Moronou à ses collaborateurs.
C'était à sa résidence de Bongouanou, pendant la réunion bilan qu'il tenait avec tous les membres de la coordination régionale. Ahoua N'Doli s'est d'abord réjoui que tous les membres de cette coordination aient effectué le déplacement. Il a tenu à leur dire " Yako", pour ce qui s'est passé dans le Moronou, pendant l'élection présidentielle et les féliciter pour leur détermination. " J'ai fait cette réunion pour, d'abord, dire Yako à mes collaborateurs de la coordination régionale et à tous les militants du Rhdp du Moronou, parce que tout le monde sait ce qui s'est passé ici, avec des jeunes de l'opposition déchaînés. Malgré cela, ils se sont battus pour faire la campagne du Président Ouattara, au péril de leur vie. La précampagne a été activement faite. Pendant la campagne, malgré l'hostilité, il y a eu des meetings à Arrah, Bongouanou et dans certains grands villages. Donc je leur dis "Yako" et merci. Je leur exprime mes encouragements, car malgré tous les efforts, ils n'ont pas pu voter. Ce n'est pas de leur faute, car il n' y avait ni urnes, ni bulletins de vote. Le 31 octobre, de 08 h à 10 h, j'ai fait le tour de certains bureaux de vote, les électeurs étaient en grand nombre devant ces bureaux fermés. On ne peut leur imputer cela. Moi, leur premier responsable, je sais le travail qu'ils ont fait et je les encourage ", a déclaré l'inspecteur général d'État, après la réunion.
Le coordinateur régional du Moronou a tenu à faire comprendre à tous que la campagne a été mieux faite que dans certains endroits du pays ; et, surtout, depuis 2 ans, un travail colossal a été effectué sur le terrain." Du point de vue mobilisation et sensibilisation, il n' y a rien à dire. Le reste ne dépendait plus de nous, et j'espère que les prochaines fois c'est-à-dire aux législatives, il y aura des bulletins de vote et des urnes", a t-il souhaité, pour appuyer son idée de la revanche que le Moronou doit prendre, lors des futures échéances électorales. L'inspecteur général d'État a mis à profit cette rencontre pour mettre en mission les délégués en leur donnant les moyens pour aller prôner la paix et la cohésion sociale auprès des militants et surtout apporter la compassion du Rhdp aux familles des victimes.
Cette réunion bilan a été très appréciée par les membres de la coordination régionale. Le député d'Arrah, Âne Boni Siméon, coordinateur régional associé, s'est dit satisfait des échanges. " Après une élection calamiteuse dans la région, il fallait se réunir pour faire le bilan et se projeter dans les futures échéances électorales en définissant nos stratégies. Ce fut une occasion pour féliciter tout le monde et leur dire "Yako". La stratégie pour les futures élections sera peaufinée prochainement", a t-il indiqué.
Et de dire qu'en tant que seul député Rhdp de la région, il compte poursuivre sa mission, tout en espérant qu'une stratégie efficace sera mise en œuvre, pour rafler les 4 autres postes de député du Moronou. L'élu de la nation a souligné que le choix du candidat du parti se fera en fonction de son implantation, sa base et ses moyens, car le Rhdp ne pourra financer aisément tous les candidats. Harlette Badou, maire d'Arrah et coordinatrice régionale associée en charge des femmes, emboîtera le pas de l'honorable Âne Boni. " Nous avons fait le point sur la présidentielle. Et nous devons aller vers les militants pour les encourager, les mobiliser pour les élections à venir. Nous leur demandons de prendre courage", a- t-elle signifié. Et de signaler que tous les élus étaient sur le terrain, pendant la présidentielle, pour soutenir les militants et expliquer le programme de société de leur candidat. Malheureusement, la violence orchestrée par l'opposition a empêché les militants de voter.
Le 06/12/20 à 17:55
modifié 06/12/20 à 17:55