Tic, digitalisation et Covid-19 : Africa web festival se réinvente

 Mariam Sy Diawara, cette passionnée du numérique (DR)
Mariam Sy Diawara, cette passionnée du numérique (DR)
Mariam Sy Diawara, cette passionnée du numérique (DR)

Tic, digitalisation et Covid-19 : Africa web festival se réinvente

Le 06/12/20 à 18:09
modifié 06/12/20 à 18:09
La Covid-19, bien que présente et menaçante, n’a pu freiner Mariam Sy Diawara, cette passionnée du numérique, dans son ambition « de réunir le monde » sur la toile pour parler du devenir de l’humanité. Ce, au travers d’un concept-événement dénommé « Africa web festival » qui offre chaque année, depuis 2014, une occasion de rencontres et d’échanges sur les défis du numérique à relever dans divers domaines d’activités en Afrique.

« Nous sommes fiers de savoir que vous et nous conjuguons nos efforts pour une Afrique au fait des technologies, prospère et humaine », se félicite la fondatrice de Africa Web festival, Mariam Sy Diawara.

Cette année, dans un contexte dominé par la pandémie du coronavirus, Africa web festival s’est mué en un ‘’Africa web connect’’, un événement 100% en ligne autour du thème : « Vivre Ensemble, un pari pour une Afrique plus résiliente, plus innovante ».

Susciter la rencontre du savoir, du savoir-être et de la créativité dans le domaine du numérique et des Tic devenu le nouvel alphabet, la nouvelle clé d’accès à l’humain dans tous les aspects de son rapport à la vie, de son évolution. C’est l’un des objectifs de Mariam Sy Savané et son équipe. « Mon rêve, c’est que l’Afrique réussisse sa vie numérique, avec des jeunes qui ont accès à l’information et à la formation à l’entreprenariat », explique la fondatrice de Awf.

Ainsi durant les deux, des conférences et panels thématiques ont été animés par des experts, par visioconférence. Le ministre des Sports, Danho Paulin, et président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) a montré « comment les infrastructures sportives contribuent à façonner les villes intelligentes de demain ». « L’accélération de l’inclusion financière à travers les Fintech : mythe ou réalité ? » avec Alex Séa et Idriss Martial ; « Comment détecter les fake news ? » ; « Comment se transformer ou innover face à une situation de crise » ; « Comment améliorer son positionnement Google ; « Utiliser la magie des mots pour convaincre », sont quelques thèmes abordés lors de la première journée.

La deuxième journée a été consacrée à des échanges sur des thèmes liés à l’écosystème entrepreneurial en Afrique, notamment « faire de l’innovation technologique une richesse collective et partagée localement ». Dans le domaine de l’agriculture, les discussions ont porté sur le renforcement de la résilience des agriculteurs grâce à la transformation digitale de l’agriculture. D’autres panels portant, entre autres, sur le discours de la haine, son impact sur le vivre-ensemble et la liberté d’expression ; comment vendre plus grâce à des applications comme le Copywriting ; les entreprises face au défi de la montée en compétences digitales ; la réalisation des photos de qualité à l’aide du smartphone, ont meublé le jour 2 de Africa web Connect.

Au-delà de toutes ces thématiques, Mariam Sy Diawara, n’occulte pas les fondamentaux de la paix, du civisme qu’elle veut promouvoir pour une « Côte d’Ivoire moderne », au travers des affiches et panneaux qui jonchent les rues d’Abidjan, la formation des jeunes et des chauffeurs de gbaka au service civique. Des défis énormes qu’elle veut relever, en comptant sur l’appui, la contribution de tous, notamment des autorités. « Nous avons besoin de financement, de logistique pour mieux encadre les jeunes... Nous ne sommes que des facilitateurs entre le gouvernement et les populations, donc on a besoin du soutien de tous », plaide Mme Diawara

Le 06/12/20 à 18:09
modifié 06/12/20 à 18:09