Développement de l’élevage, la pêche et l’aquaculture : Des acteurs se concertent

La photo de famille participants. (DR)
La photo de famille participants. (DR)
La photo de famille participants. (DR)

Développement de l’élevage, la pêche et l’aquaculture : Des acteurs se concertent

Le 05/12/20 à 12:45
modifié 05/12/20 à 12:45
Le ministère de Ressources animales et halieutiques (Mirah) a organisé le mercredi 2 décembre 2020, à Dabou, un atelier de formulation des orientations stratégiques, des axes de développement et des programmes du Plan stratégique de développement de l’élevage, la pêche et de l’aquaculture (Psdepa) de deuxième génération.

Cette rencontre avait pour objectifs, entre autres, de renforcer les capacités des participants sur la prise en compte des problèmes environnementaux, sociaux et liés au changement climatique dans la définition des politiques ; de définir les axes stratégiques des interventions à mettre en œuvre pour réaliser la vision du secteur à l’horizon 2025 et surtout de définir la vision globale du secteur à l’horizon 2025. Mais aussi définir les stratégies/programmes de mise en œuvre pour un développement durable du secteur des ressources animales et halieutiques à l’horizon 2025.

Le directeur de cabinet, M. Alyou Zoumana Méité, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, a souligné que le Mirah est chargé de la mise en œuvre et du suivi de la politique du gouvernement dans le secteur des ressources animales et halieutiques, en s’appuyant sur les documents stratégiques de développement du pays, notamment le Plan national de développement (Pnd) et le Programme national d’investissement (Pnia).

« Le Plan stratégique de développement de l’élevage, la pêche et de l’aquaculture (Psdepa) vient ainsi parachever ces documents de politique en les déclinant de façon plus opérationnelle dans le secteur des ressources animales et halieutiques », a déclaré M. Méité.

Pour lui, toutes ces actions visent à contribuer à l’amélioration des productions animales et halieutiques, à la création d’emplois décents dans le secteur et à l’amélioration des revenus des acteurs.

En 2019, précise le directeur de cabinet, les productions animales et halieutiques nationales ont couvert 18 % des besoins nationaux en lait ; 48 % en viande et abat ; 99 % en viande de volaille et 100 % des besoins nationaux en œuf de consommation. « Les résultats des travaux de cet atelier permettront, sans aucun doute, de relever les défis et enjeux auxquels est confronté le secteur des ressources animales et halieutiques », a conclu Alyou Zoumana Méité.


Le 05/12/20 à 12:45
modifié 05/12/20 à 12:45