Taekwondo : L’accord-cadre du temple signé

La Corée, le gouvernement et la Fédération ivoirienne de taekwondo ont donné un cadre juridique adéquat au Centre sportif. (Photos : DR)
La Corée, le gouvernement et la Fédération ivoirienne de taekwondo ont donné un cadre juridique adéquat au Centre sportif. (Photos : DR)
La Corée, le gouvernement et la Fédération ivoirienne de taekwondo ont donné un cadre juridique adéquat au Centre sportif. (Photos : DR)

Taekwondo : L’accord-cadre du temple signé

Le 04/12/20 à 12:21
modifié 04/12/20 à 12:21
Il y a eu fête le jeudi 3 décembre, dans les locaux du Centre sportif, culturel et des Tic Alassane Ouattara situé dans la commune de Cocody (ex-bidonville Washington). Et pour cause, le ministère des Sports, avec à sa tête son premier responsable Paulin Claude Danho, accompagné du directeur pays de l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica), Seo Dong Sung, représentant le gouvernement de ce pays et du président Bamba Cheick Daniel, au nom de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), signaient l’accord-cadre portant sur la gestion du centre.

Un joyau architectural offert par la République de Corée à la communauté du taekwondo ivoirien, à travers sa coopération avec la Côte d’Ivoire.

En attendant l’inauguration officielle l’année prochaine, à l’occasion des 60 ans de relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et la République de Corée, l’accord signé, hier, par les trois partenaires dans l’affaire est une phase importante dans la vie du centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen.

En ce sens qu’il constitue la pierre angulaire de la pérennisation de cette œuvre, qui, selon le président Bamba Cheick Daniel, magnifie, au-delà du code d’honneur du gouvernement coréen et la Koica, le nom du Président Alassane Ouattara. Aussi, a-t-il demandé au ministre des Sports de peser de tout son poids afin de faciliter la réalisation de certains détails qui restent, avant le grand rendez-vous de 2021.

Le ministre des Sports, élevé au grade de ceinture noire 5e dan, pour son action hautement significative dans l’accomplissement du projet, a rendu à César, ce qui est à César. En félicitant le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo qui aura tout donné pour obtenir ce centre pour la Côte d’Ivoire.

Paulin Claude Danho qui gardait jalousement dans ses affaires, sa ceinture rouge de taekwondo acquise depuis ses années estudiantines, a surtout saisi la balle au bond pour rassurer la Fédération et la partie coréenne. Tandis que le directeur pays de la Koica, Seo Dong Sung réaffirmait le bonheur de la Corée d’offrir ce cadeau à un pays ami, comme la Côte d’Ivoire qui est devenue une ambassadrice privilégiée du taekwondo en Afrique et dans le monde.

Les résultats des athlètes, tels que Marie Christelle Ruth Gbagbi (championne du monde de sa catégorie) et Cheick Sallah Cissé (médaillé d’or aux derniers Jeux olympiques, en 2016, à Rio). De surcroît, la Côte d’Ivoire a réussi à qualifier quatre athlètes pour les Jeux de Tokyo 2020 reportés à 2021.

A noter que cet accord-cadre, qui est une grande première, devrait faire tache d’huile. Pourquoi pas, servir d’exemple dans bien des domaines de nombreuses infrastructures résultant d’un partenariat avec des donateurs extérieurs.



Le 04/12/20 à 12:21
modifié 04/12/20 à 12:21