Prévention de l’anémie chez les adolescentes : Le Programme national de nutrition présente une étude aux experts

Dr Oka Kouamé (à gauche), directeur-coordonnateur du Programme national de nutrition au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. (DR)
Dr Oka Kouamé (à gauche), directeur-coordonnateur du Programme national de nutrition au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. (DR)
Dr Oka Kouamé (à gauche), directeur-coordonnateur du Programme national de nutrition au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. (DR)

Prévention de l’anémie chez les adolescentes : Le Programme national de nutrition présente une étude aux experts

Le 03/12/20 à 16:46
modifié 03/12/20 à 16:46
Dans le cadre de la lutte contre les carences en micronutriments, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, à travers le Programme national de nutrition (Pnn), a initié une étude intitulée : « Recherche opérationnelle sur la stratégie de prévention de l’anémie chez les adolescentes en Côte d’Ivoire ».

Les résultats de cette étude menée dans les districts sanitaires de Minignan, Niakara, Sakassou, Tabou et Bouaflé ont été présentés ce jeudi 3 décembre, au Manhattan Suite Hôtel, à Riviéra-Attoban (Cocody), aux experts, aux universitaires, aux partenaires techniques et à l’ensemble des personnes liées à la résolution des problèmes de nutrition afin d’adopter des stratégies communes de lutte. L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs pouvant expliquer l’anémie et surtout de définir la stratégie idoine pour lutter contre cette maladie.

Le directeur-coordonnateur du Programme national de nutrition (Pnn), Dr Oka Kouamé, a souligné que le gouvernement ivoirien avec l’appui de ses partenaires mène plusieurs actions en vue de prévenir et de prendre en charge la malnutrition, notamment celle liée à la carence martiale (manque de fer dans l’organisme) dont l’une des conséquences majeures est l’anémie.

« Un des objectifs du Plan national multisectoriel de nutrition est de réduire la prévalence de cette anémie de 75 à 60% chez l’enfant et de 54 à 42% chez la femme en âge de procréer », a déclaré Dr Oka Kouamé. Selon lui, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique recommande la supplémentation en fer et en acide folique (vitamine B9) chez la femme enceinte.

L’anémie, au dire de Dr Oka Kouamé, a des origines parasitaires mais aussi alimentaires due à un déficit en fer. « Nous devons améliorer les régimes alimentaires chez les adolescentes, les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes qui ont un besoin supplémentaire en éléments nutritifs qu’il faut combler », dit-il.

A noter que cette étude a été menée en collaboration avec le Centre suisse de recherche (Csrs) en Côte d’Ivoire et l’Unicef.


Le 03/12/20 à 16:46
modifié 03/12/20 à 16:46