Conservation des aires protégées : Appel à une contribution plus forte du secteur privée

Les aires protégées de Côte d’Ivoire dont le parc national de Taï, ici, bénéficient d’une attention plus grande de la part des autorités compétentes. (Dr)
Les aires protégées de Côte d’Ivoire dont le parc national de Taï, ici, bénéficient d’une attention plus grande de la part des autorités compétentes. (Dr)
Les aires protégées de Côte d’Ivoire dont le parc national de Taï, ici, bénéficient d’une attention plus grande de la part des autorités compétentes. (Dr)

Conservation des aires protégées : Appel à une contribution plus forte du secteur privée

« Conservation et protection des parcs et réserves : quelles approches Rse ? ». C’est le thème du webinar (séminaire en ligne Ndlr) organisé, le 26 novembre, par l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (Inad-CI) avec la collaboration de la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (Fprci) et l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr). Cette session visait à répondre à une question essentielle : comment les entreprises peuvent-elles contribuer à la préservation des parcs et réserves à travers une politique Rse (Responsabilité sociétale des entreprises Ndlr) efficace ?
En effet, comme l’a expliqué le colonel major Adama Tondossama, directeur général de l’Oipr, les parcs et réserves naturelles ivoiriens sont soumis à diverses pressions de plus en plus fortes, entraînant une dégradation manifeste des écosystèmes. Pour renverser cette spirale de dégradation des parcs et réserves, la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire, reconnue d’utilité publique, œuvre pour le financement des activités de l’Oipr en vue de renforcer la conservation de ces aires protégées ainsi que de la biodiversité.
« Les entreprises, outre leur vocation lucrative, constituent aujourd’hui des acteurs sociaux à part entière capables de contribuer à la protection de l’environnement. Elles ont donc une double responsabilité sociétale, qui est la préservation d’un environnement sain et vivable et le développement des communautés », estime le Dr N’Golo Fanny, directeur exécutif de la Fprci.
Ce webinar a enregistré une centaine de participants dont la majorité constituée de représentants d’entreprises privées. Il visait également à promouvoir la collaboration entre la Fprci et les entreprises dans leur mission de protection et de sauvegarde du patrimoine naturel de la Côte d’Ivoire. L’objectif pour la Fprci est de montrer au secteur privé la réalité et la gestion des parcs et réserves naturelles tout en mettant en exergue son rapport avec les principes fondamentaux de la Rse, mais également de faire ressortir les opportunités et avantages qui en découlent.

La Fprci est l’un des principaux soutiens financiers de l’Oipr dans sa mission de protection et de gestion des aires protégées. Chaque année depuis 2014, la fondation octroie plus d’un milliard de F Cfa à l’Oipr. Le portefeuille de la Fprci est, quant à lui, renforcé par les coopérations allemande et française qui l’appuient financièrement et techniquement à travers un mécanisme de conversion des dettes. Pour la conservation de la biodiversité, l’Etat a mis en place un réseau de 14 parcs nationaux et réserves naturelles qui sont représentatifs de l’ensemble des écosystèmes de la Côte d’Ivoire.