Livre : « Illusions assassinées »Marie-Louise Outohouri a présenté son roman

L’auteure, lors de la séance de dédicace de  son œuvre (DR)
L’auteure, lors de la séance de dédicace de son œuvre (DR)
L’auteure, lors de la séance de dédicace de son œuvre (DR)

Livre : « Illusions assassinées »Marie-Louise Outohouri a présenté son roman

Le 29/11/20 à 21:06
modifié 29/11/20 à 21:06
Marie-Louise Outohouri fait son entrée dans l’univers de la littérature avec son premier roman de 272 pages paru à Nei-Ceda au premier trimestre 2020. Intitulée « Illusions assassinées », l’œuvre a été dédicacée le 27 novembre, à l’Institut français d’Abidjan-Plateau.

« Illusions assassinées » relate simplement la vie d’un personnage du nom de Dagobert Gougnon. Dagobert est l’aîné d’une fratrie de trois enfants. Après le décès de sa mère à l’âge de six ans, il s’attache à son père qui l’aimait tendrement. La première illusion de Dagobert, qui vivait intensément cet amour paternel, survint quand son père se remet en ménage avec Léhi. (...)

Après avoir longtemps souffert, il réussit ses études en Sciences économiques. Sa vie est jalonnée de conquêtes féminines, qu’il renvoie une à une du foyer alors qu’il croyait pourtant toutes les aimer. Mais avec Soraya la Française, les choses vont tourner au vinaigre. Devenu violent et possessif, Dagobert la bat, la séquestre et la viole...

La richesse du rythme du récit se traduit par une cadence bien agencée de phrases tantôt complexes et longues, tantôt simples, voire nominales et courtes.

A travers cet ouvrage, l’auteure Marie-Louise Outohouri invite chacun à se battre dans la vie pour réussir. « Pour être heureux et réussir dans la vie, il faut se battre et ne jamais se décourager. Car, la joie et la réussite sont au bout de l’effort », a-t-elle exhorté.

Pour Lazare Koffi Koffi, critique littéraire, les personnages dans cette œuvre se racontent et livrent leurs sentiments les plus intimes. Le parcourt de Dagobert plonge le lecteur dans un dialogue de culture. Le drame qu’il vit face à l’échec de sa vie sociale, traduit bien les ‘’illusions assassinées’’ des personnages.

Marie-Louise Otohouri, mariée et mère de trois enfants, est particulièrement attentive à la cause des enfants. Depuis 1998, elle est la Fondatrice-manager de l’École internationale Espoir des Mamans, destinée aux enfants issus de milieux défavorisés. Elle œuvre, par ailleurs, à travers plusieurs Ong, à la promotion des valeurs traditionnelles qui, selon elle, est gage d’une bonne éducation dans le contexte actuel de globalisation et de modernité

Le 29/11/20 à 21:06
modifié 29/11/20 à 21:06