Session extraordinaire sur l’environnement et les ressources naturelles: Joseph Séka Séka partage l’expérience de la Côte d’Ivoire

Pr Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable. (Photo : DR)
Pr Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable. (Photo : DR)
Pr Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable. (Photo : DR)

Session extraordinaire sur l’environnement et les ressources naturelles: Joseph Séka Séka partage l’expérience de la Côte d’Ivoire

Le 28/11/20 à 14:05
modifié 28/11/20 à 14:05
La Commission de l’Union africaine a organisé une session extraordinaire de son Comité technique spécialisé (Cts) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement (Adree). Ce, en vue de renforcer la résilience de l’environnement et des ressources naturelles de l’Afrique dans la perspective de la reprise économique post-Covid-19.

Organisée en visioconférence, cette rencontre a réuni du 9 au 13 novembre, des ministres et experts des secteurs aussi divers que la biodiversité, le changement climatique, la réduction des risques de catastrophe, l’environnement, la foresterie, la gestion des terres, la météorologie, l’eau, l’assainissement et la faune.

A l’occasion de cette rencontre de haut niveau, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Pr Joseph Séka Séka, a détaillé les actions menées par le gouvernement ivoirien via son département dans le cadre du projet Ps-Gouv pour le respect des engagements internationaux sur l’environnement. « Alors que d’importantes ressources financières ont été réorientées, ailleurs, vers d’autres secteurs de l’économie pour soutenir les services de santé surchargés, la Côte d’Ivoire s’est distinguée pour ce qui concerne la réduction des risques et catastrophes », a-t-il dit.

Selon le ministre, la Côte d’Ivoire poursuit le renforcement des capacités des structures existantes par l’acquisition de radars et la construction de dix-sept stations synoptiques dans le cadre du projet Vigilance météorologique et climatique (Vigil Climm), à l’horizon 2021.

Les stations devraient passer de 13 à 30 stations synoptiques, 20 stations climatologiques et 100 stations pluviométriques, toutes automatisées. S’agissant des changements climatiques, Pr Séka Séka a rappelé que la révision des Contributions déterminées sur le plan national (Cdn) en prenant en compte les impacts de la Covid-19 était une priorité pour le pays au regard de son ambition de réduire de 2% ses émissions de gaz à effet de serre.

Bien sûr, une telle ambition s’accompagne au niveau de l’environnement, de création et d’extension d’un réseau dynamique d’aires protégées. Joseph Séka Séka n’a pas omis la mise en œuvre du projet de gestion des pesticides obsolètes (Projepci) qui a permis la destruction de 329 tonnes de produits obsolètes. « La Côte d’Ivoire est en phase avec la vision de l’Union africaine pour atténuer les impacts de la Covid-19 sur l’environnement et les ressources naturelles », a-t-il déclaré.

SERCOM


Le 28/11/20 à 14:05
modifié 28/11/20 à 14:05