Lutte contre l’érosion côtière en Afrique de l’Ouest : Trois projets innovants et applicables primés

Plusieurs tombes du village de Lahou-Kpanda emportées par les vagues de la mer. (Dr)
Plusieurs tombes du village de Lahou-Kpanda emportées par les vagues de la mer. (Dr)
Plusieurs tombes du village de Lahou-Kpanda emportées par les vagues de la mer. (Dr)

Lutte contre l’érosion côtière en Afrique de l’Ouest : Trois projets innovants et applicables primés

Le 27/11/20 à 18:15
modifié 27/11/20 à 18:15
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de gestion du littoral ouest-africain plus connu sous son acronyme anglo-saxon Waca, un appel à projet a été lancé afin de trouver des solutions innovantes et applicables pour la lutte contre l’érosion côtière.

Au total, trois projets réalisés par différentes entreprises privées ont été retenus et primés à hauteur de 60 000 Dollars Us (environ 33 millions de FCfa) à raison de 30 000 Dollars pour le projet classé 1er, 20 000 Dollars pour le 2e et 10 000 Dollars pour le 3e. La cérémonie de remise du prix a eu lieu le 18 novembre, par visio-conférence.

Le Pr Ochou Abé Delphin, coordonnateur Waca Côte d’Ivoire qui a tenu le discours d’ouverture de la cérémonie depuis le siège national du programme à Cocody 7e Tranche, s’est félicité de l’organisation de cet appel à l’innovation et salué ainsi la contribution du secteur privé dans la lutte contre l’érosion côtière.

« Il est important de savoir que dans la problématique de la gestion intégrée des zones côtières, le secteur privé est essentiel. Aussi, le présent appel à l’innovation est-il une bonne continuation du travail que nous avons accompli pour impliquer le secteur privé ici en Côte d’Ivoire et collaborer avec l’Association de gestion des ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre (Agpaoc) », a-t-il déclaré.

Le Pr Ochou a aussi plaidé pour une implication plus forte des étudiants ne serait-ce que pour les premiers stades des études et des innovations en vue de résoudre la problématique de l’érosion côtière. « Nous devons accélérer le transfert des connaissances et des compétences, et j’espère que le nouveau Centre d’excellence africain pour la résilience côtière, dirigé par mon collègue le Pr Aheto de l’Université de Cape Coast, au Ghana, à qui je rends hommage, nous permettra d’y parvenir », a-t-il suggéré.

La Côte d’Ivoire, comme ses voisins, souffre depuis plus d’une décennie des effets néfastes de l’érosion côtière exacerbée par les changements climatiques, mettant en péril le fort potentiel socio-économique, environnemental et culturel qu’offrent les zones côtières.


Le 27/11/20 à 18:15
modifié 27/11/20 à 18:15