Désobéissance civile: Une coalition de l’opposition dit stop au mot d’ordre

Pacôme Kouassi (au micro), le président de la Cmaop, a déploré les conflits communautaires causés par le mot d'ordre de désobéissance civile. (DR)
Pacôme Kouassi (au micro), le président de la Cmaop, a déploré les conflits communautaires causés par le mot d'ordre de désobéissance civile. (DR)
Pacôme Kouassi (au micro), le président de la Cmaop, a déploré les conflits communautaires causés par le mot d'ordre de désobéissance civile. (DR)

Désobéissance civile: Une coalition de l’opposition dit stop au mot d’ordre

Le 26/11/20 à 17:38
modifié 26/11/20 à 17:38
Pacôme Kouassi appelle à la cessation de la désobéissance civile lancée par la plateforme de l’opposition. Le jeudi 26 novembre 2020, en sa qualité de président de la Coalition des mouvements et associations pour la paix (Cmaop), il a invité, lors d’une conférence de presse à l’hôtel Palm Club à Cocody, les auteurs de ce mot d’ordre à mettre fin à leur action.

« A un moment donné, il faut être réaliste. La désobéissance civile, ce n’était pas d’aller casser, mais d’emmerder le gouvernement et les forces de l’ordre. Notre feuille de route n’a pas été respectée. Ce qui a entraîné des conflits intercommunautaires avec la destruction des biens des populations et des pertes en vie humaine. Ce n’était pas là notre objectif. Donc, nous voulons que la désobéissance civile cesse pour donner la place au dialogue », a-t-il lancé.

Le conférencier a précisé qu’il était un des farouches activistes de ce boycott actif de l’opposition dans les villes de l’intérieur. « Avec ma coalition, j’ai lancé l’opération Barracuda. Nous avons été très actifs sur le terrain. Il y a eu de nombreux dégâts. Avec du recul, nous déplorons ces faits graves que nous avons commis. La désobéissance civile, ça suffit », a-t-il insisté. Avant de reconnaître « la capacité de résilience du Chef de l’État Alassane Ouattara face à leurs actions subversives ». Ce qui le pousse à utiliser cette parabole : « Quand on ne peut pas déraciner quelque chose, c’est que Dieu ne veut pas ».

Pour Pacôme Kouassi, après une profonde réflexion et sur la base d’une vision qu’il aurait eue, le Chef de l’État Alassane Ouattara est l’homme qu’il faut actuellement à la tête de la Côte d’Ivoire. « Dieu m’a dit que le Président Ouattara est le moindre mal de tous les maux », a-t-il confié.

A ceux qui l’accusent de traîtrise, le conférencier a rétorqué que pour la paix, il assume sa démarche. Dans cette dynamique, il s’est félicité de la main tendue du Président de la République à Henri Konan Bédié. Il a encouragé le premier responsable du Pdci-Rda à privilégier le dialogue. « Il faut aller au dialogue. C’est la feuille de route de la communauté internationale », a-t-il dit.

Puis de présenter ses excuses à l’État et de plaider pour la libération des manifestants qui ont été arrêtés pendant les évènements électoraux.


Le 26/11/20 à 17:38
modifié 26/11/20 à 17:38