Professeur BAKAYOKO LY-Ramata, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
16 jours d'activisme contre les VBG/Bakayoko-Ly Ramata: « Ensemble, faisons front contre les violences à l’égard des femmes et des filles »
Le résultat des enquêtes portant sur les violences exercées sur les femmes, malgré la forte implication du gouvernement et des organisations de la société civile, montre la triste réalité des difficultés auxquelles sont confrontées les femmes en Côte d'Ivoire. Dans la déclaration du gouvernement ivoirien, lue ce jeudi 25 novembre, la ministre de la Femme, de la Famille, et de l'Enfant, a donné des résultats des enquêtes menées sur les violences exercées sur les femmes et les filles qui établissent que 67% des auteurs des violences basées sur le genre ou VBG ont lieu dans le cercle familial qui devrait, selon le Prof. Bakayoko-Ly, " être le cadre le plus sûr pour le développement harmonieux de la mère et de l’enfant." Puis, elle a lancé un appel : "nous devons faire face à ces violences avec plus de détermination. Elles portent préjudices aux droits de la femme et de la fille à la vie ».
En Côte d’Ivoire, la crise sanitaire liée à la pandémie mondiale de la Covid-19 a entraîné une augmentation des violences au sein des foyers. Selon les résultats du système de gestion des données sur les violences basées sur le genre (GBVIMS) de 2019, sur 3.184 cas pris en charge, 2.168 sont des cas de violences domestiques, ce qui représente un taux de 68,09% Pour le ministre, la persistance de certaines pratiques néfastes à l’égard des femmes est due à une certaine perception des communautés sur le statut, le rôle de la femme ainsi que de la fille dans la société en général et dans les ménages en particulier. « Cette campagne des 16 jours d’activisme revêt une importance capitale car, elle donne l’occasion de porter un regard critique sur les conditions des femmes et des filles dans leurs rapports avec leurs conjoints, leurs familles, leur entourage et avec la société en général », a-t-elle signifié.
Elle a exhorté particulièrement les forces de défense et de sécurité, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, les acteurs judiciaires, les professionnels de la communication, les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans l’organisation de ces 16 jours d’activisme contre les violences qui ont commencé le mercredi 25 novembre. « Le gouvernement, à travers le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, continuera de travailler de façon synergique avec tous les partenaires nationaux et internationaux de sorte à apporter les réponses nécessaires pour que cessent les violences à l’égard des femmes et des enfants. C’est ensemble que nous constituerons le socle de prévention des violences à l’égard des femmes et des filles », a assuré Prof. Bakayoko-Ly.
Cette 31e édition de ces journées d'activisme a pour thème au niveau international « Tous unis » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ». La Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème : « Zéro violence domestique : Je m’engage ».
Source : Mffe
CÉLÉBRATION DE LA 31e ÉDITION DES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LES VIOLENCES À L’ÉGARD DES FEMMES ET DES FILLES /DÉCLARATION DE MADAME LA MINISTRE
La période du 25 Novembre au 10 Décembre marque un moment important dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans le monde entier. Il s’agit de la campagne célébrant les 16 jours d’activisme chaque année.
La 31e édition qui est célébrée cette année a pour thème au niveau international : « Tous UNIS » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
Dans le contexte ivoirien, la persistance de certaines pratiques néfastes à l’égard des femmes est due à une certaine perception des communautés sur le statut, le rôle de la femme ainsi que de la fille dans la société en général et dans les ménages en particulier.
Les données statistiques démontrent que malgré les efforts fournis, bien de défis demeurent.
En effet, selon les résultats du système de gestion des données sur les violences basées sur le genre (GBVIMS) de 2019, sur 3184 cas pris en charge, 2168 cas sont des cas de violences domestiques, ce qui représente un taux de 68,09%.
L’enquête nationale réalisée en 2018 sur les violences faites aux enfants en Côte d’Ivoire (Enquête VACS - 2018) révèlent que 29,9% de filles ont déclaré avoir subi la violence physique perpétrée par un parent, un tuteur ou un membre adulte de la famille et 45,3% ont déclaré avoir été témoin de violence physique à la maison sur des enfants avant l’âge de 18 ans.
Cette campagne des 16 jours d’activisme revêt une importance capitale car, elle donne l’occasion de porter un regard critique sur les conditions des femmes et des filles dans leurs rapports avec leurs conjoints, leurs familles, leur entourage et avec la société en général.
Cette année, la crise sanitaire qui secoue le monde, du fait de la pandémie de la Covid-19, s’est accompagnée d’une hausse des cas de violences domestiques.
En Côte d’Ivoire, cette crise sanitaire sans précédent, a entraîné une augmentation des violences au sein des foyers où les femmes et les enfants sont contraints de vivre enfermés avec leurs bourreaux.
En effet, l’étude sur les déterminants sociaux de la prévalence et de l’accentuation des Violences Basées sur le Genre (VBG) en situation d’urgence en Côte d’Ivoire réalisée en 2020 souligne que les principaux auteurs-es des VBG sont dans le milieu familial pour 67,1% de cas. Et pourtant ! le milieu familial est censé être le cadre le plus sûr pour le développement harmonieux de la mère et de l’enfant.
C’est pourquoi, la Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème : « Zéro violence domestique : Je m’engage ».
Les violences de genre portent préjudices aux droits de la femme et de la fille à la vie.
Nous devons faire face à ces violences avec plus de détermination. Et c’est la raison pour laquelle notre système national de réponses à ces violences s’est fortement amélioré.
Ainsi, outre l’existence de 62 plateformes de lutte contre les VBG sur toute l’étendue du territoire, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant met à disposition de tous, un numéro vert pour dénoncer, orienter et informer.
Il s’agit de la ligne 1308 qui est gratuite, disponible 24 heures sur 24, à partir de tous les téléphones.
Cette campagne des 16 jours d’activisme est devenue pour les acteurs et actrices de la lutte contre ces violences, l’occasion de mener des actions efficaces à la fois individuelles et collectives, de sensibilisation, de renforcement de capacités, de communication pour le changement de comportement.
Ainsi voudrais-je exhorter particulièrement les forces de défense et de sécurité, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, les acteurs judiciaires, les professionnels de la communication, les Organisations de la Société Civile à s’impliquer activement dans l’organisation de ces 16 jours d’activisme contre les violences qui a commencé ce mercredi le 25 Novembre 2020.
Pour sa part, le Gouvernement, à travers le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, continuera de travailler de façon synergique avec tous les partenaires nationaux et internationaux de sorte à apporter les réponses nécessaires pour que cessent les violences à l’égard des femmes et des enfants. C’est ensemble que nous constituerons le socle de prévention des violences à l’égard des femmes et des filles.
Engageons-nous et agissons ensemble !
Professeur BAKAYOKO LY-Ramata
Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Elle a exhorté particulièrement les forces de défense et de sécurité, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, les acteurs judiciaires, les professionnels de la communication, les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans l’organisation de ces 16 jours d’activisme contre les violences qui ont commencé le mercredi 25 novembre. « Le gouvernement, à travers le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, continuera de travailler de façon synergique avec tous les partenaires nationaux et internationaux de sorte à apporter les réponses nécessaires pour que cessent les violences à l’égard des femmes et des enfants. C’est ensemble que nous constituerons le socle de prévention des violences à l’égard des femmes et des filles », a assuré Prof. Bakayoko-Ly.
Cette 31e édition de ces journées d'activisme a pour thème au niveau international « Tous unis » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ». La Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème : « Zéro violence domestique : Je m’engage ».
Source : Mffe
CÉLÉBRATION DE LA 31e ÉDITION DES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LES VIOLENCES À L’ÉGARD DES FEMMES ET DES FILLES /DÉCLARATION DE MADAME LA MINISTRE
La période du 25 Novembre au 10 Décembre marque un moment important dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans le monde entier. Il s’agit de la campagne célébrant les 16 jours d’activisme chaque année.

Professeur BAKAYOKO LY-Ramata, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
La 31e édition qui est célébrée cette année a pour thème au niveau international : « Tous UNIS » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
Dans le contexte ivoirien, la persistance de certaines pratiques néfastes à l’égard des femmes est due à une certaine perception des communautés sur le statut, le rôle de la femme ainsi que de la fille dans la société en général et dans les ménages en particulier.
Les données statistiques démontrent que malgré les efforts fournis, bien de défis demeurent.
En effet, selon les résultats du système de gestion des données sur les violences basées sur le genre (GBVIMS) de 2019, sur 3184 cas pris en charge, 2168 cas sont des cas de violences domestiques, ce qui représente un taux de 68,09%.
L’enquête nationale réalisée en 2018 sur les violences faites aux enfants en Côte d’Ivoire (Enquête VACS - 2018) révèlent que 29,9% de filles ont déclaré avoir subi la violence physique perpétrée par un parent, un tuteur ou un membre adulte de la famille et 45,3% ont déclaré avoir été témoin de violence physique à la maison sur des enfants avant l’âge de 18 ans.
Cette campagne des 16 jours d’activisme revêt une importance capitale car, elle donne l’occasion de porter un regard critique sur les conditions des femmes et des filles dans leurs rapports avec leurs conjoints, leurs familles, leur entourage et avec la société en général.
Cette année, la crise sanitaire qui secoue le monde, du fait de la pandémie de la Covid-19, s’est accompagnée d’une hausse des cas de violences domestiques.
En Côte d’Ivoire, cette crise sanitaire sans précédent, a entraîné une augmentation des violences au sein des foyers où les femmes et les enfants sont contraints de vivre enfermés avec leurs bourreaux.
En effet, l’étude sur les déterminants sociaux de la prévalence et de l’accentuation des Violences Basées sur le Genre (VBG) en situation d’urgence en Côte d’Ivoire réalisée en 2020 souligne que les principaux auteurs-es des VBG sont dans le milieu familial pour 67,1% de cas. Et pourtant ! le milieu familial est censé être le cadre le plus sûr pour le développement harmonieux de la mère et de l’enfant.
C’est pourquoi, la Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème : « Zéro violence domestique : Je m’engage ».
Les violences de genre portent préjudices aux droits de la femme et de la fille à la vie.
Nous devons faire face à ces violences avec plus de détermination. Et c’est la raison pour laquelle notre système national de réponses à ces violences s’est fortement amélioré.
Ainsi, outre l’existence de 62 plateformes de lutte contre les VBG sur toute l’étendue du territoire, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant met à disposition de tous, un numéro vert pour dénoncer, orienter et informer.
Il s’agit de la ligne 1308 qui est gratuite, disponible 24 heures sur 24, à partir de tous les téléphones.
Cette campagne des 16 jours d’activisme est devenue pour les acteurs et actrices de la lutte contre ces violences, l’occasion de mener des actions efficaces à la fois individuelles et collectives, de sensibilisation, de renforcement de capacités, de communication pour le changement de comportement.
Ainsi voudrais-je exhorter particulièrement les forces de défense et de sécurité, les travailleurs sociaux, les professionnels de la santé, les acteurs judiciaires, les professionnels de la communication, les Organisations de la Société Civile à s’impliquer activement dans l’organisation de ces 16 jours d’activisme contre les violences qui a commencé ce mercredi le 25 Novembre 2020.
Pour sa part, le Gouvernement, à travers le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, continuera de travailler de façon synergique avec tous les partenaires nationaux et internationaux de sorte à apporter les réponses nécessaires pour que cessent les violences à l’égard des femmes et des enfants. C’est ensemble que nous constituerons le socle de prévention des violences à l’égard des femmes et des filles.
Engageons-nous et agissons ensemble !
Professeur BAKAYOKO LY-Ramata
Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.